En mars dernier, alors que tout indiquait qu’une nouvelle crise du lait était imminente, le taux maximal d'allocations provisoires pour la campagne 2012-2013 a été fixé à 5 %.

Dans ce contexte, L’OPL considère qu’il serait plus raisonnable que la France œuvre pour stabiliser le marché par une régulation de la production au sein de l’UE au lieu de vouloir donner capacité à l'augmenter. Prétexter la nécessité de réaliser son quota national, c’est envoyer les producteurs dans le mur et l’ensemble du secteur vers une autre crise laitière.

Il n’est plus admissible que la France joue une fois de plus, toute seule, la carte de la régulation européenne pendant que les 26 autres pays de l’UE continuent d’ouvrir «  en grand » les robinets de la production.

L’OPL demande au Ministre d’agir en urgence auprès des autres Etats membres et de la Commission européenne pour que la décision d’augmentation annuelle de 1 % entérinée au niveau européen ne soit pas mise en œuvre. L’EMB a fait récemment cette même démarche auprès de la Commission.

Une fois de plus, l’OPL appelle au bon sens. L’Europe doit actionner des outils de régulation afin que les producteurs de lait ne subissent pas une nouvelle situation de crise qui sera désastreuse pour l’ensemble de la filière.

Contacts presse :
Daniel Condat, Président de l’OPL : 06 42 47 75 46
Nicolas Coudray, Animateur OPL : 06 84 92 17 62
Aurore Demarigny, chargée de communication : 06 76 52 01 03

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