Alors que la FNPL s’est toujours abstenue de défendre un prix du lait basé sur les coûts de production, voilà qu’elle s’interroge aujourd’hui sur les méthodes des transformateurs, qui, sans aucun scrupule (y compris de la part des coopératives !) arrêtent de collecter le lait dans les fermes sous prétexte de non rentabilité (trop de lait sur le marché).

Elle qui s’est jusqu’ici arrogée l’exclusivité de la représentation des producteurs de lait au sein de l’interprofession interpelle cette même interprofession sur la cessation de collecte !

Des erreurs répétées

Depuis des années, cette organisation a cautionné la baisse des prix, dénoncé la régulation de la production européenne via le Copa Cogeca, et soutenu régulièrement l’augmentation de la production française pour aider les outils de transformation à fonctionner (notamment pour faire tourner les tours de séchage des coopératives !). Cela n’a fait que rendre aussi prévisible qu’inévitable la nouvelle crise laitière qui se prépare.
Comment la filière laitière, par une gestion absurde et égoïste où la surproduction est prônée alors que le marché sature, pouvait espérer une autre évolution que celle subie par tous ?

Une mauvaise solution

La FNPL, en cautionnant et développant la contractualisation individuelle et les organisations de producteurs par laiterie montre une fois de plus que c’est une voie non seulement sans efficacité mais réellement sans issue. Ces outils tant défendus par le syndicat d’Etat n’empêchent pas cette nouvelle crise laitière !
L’OPL appelle la FNPL à rejoindre son combat pour imposer une politique de régulation européenne, seule politique garantissant une fourniture régulière de lait de qualité à un prix juste pour l’ensemble des acteurs de la filière.


Contacts :
Daniel Condat, président de l’OPL : 06.07.08.62.40
Nicolas Coudray, animateur OPL : 06.84.92.17.62
Aurore Demarigny, chargée de communication : 06 76 52 01 03

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