C’est sur la place Édouard Herriot à proximité de l’Assemblée nationale que la Coordination Rurale (CR) s’est rassemblée ce mardi 5 octobre pour sensibiliser les consommateurs et les députés au plan pollinisateurs et à l’« arrêté abeilles ». Un marché vide, sans fruits ni légumes, similaire à ce que nous pourrions voir demain si ce texte est adopté, était installé.

Des députés sensibles aux inquiétudes de la CR

Des députés et attachés parlementaires sont venus échanger avec la CR qui a ainsi pu faire part de ses inquiétudes quant à ce plan pollinisateurs prochainement débattu à l’Assemblée nationale. Un argumentaire et des flyers vrai/faux ont été remis pour sensibiliser ces représentants politiques sur les conséquences désastreuses de ce texte. En plus des impasses techniques que ce projet va entraîner, une importante hausse des importations de produits étrangers est à prévoir. C’est donc des étales vides de produits français qui nous attendent, ce qu’a voulu montrer la CR avec le marché vide.

« Il ne faut pas oublier que nous nourrissons la population avec des produits de qualité. Les députés doivent en avoir conscience lorsqu’ils devront voter le projet de loi » a déclaré Bernard Lannes, président national de la CR.

Journaliste et représentants de diverses associations étaient également présents pour dialoguer avec la CR sur les enjeux que représente ce plan.

M. Jean Lassalle est venu échanger avec les représentants de la CR  

Visite au ministère de la Transition écologique

En même temps que le marché vide se tenait, une délégation, composée de Max Bauer, secrétaire général adjoint de la CR, Joris Miachon, arboriculteur et responsable de la section Jeunes de la CR et Stéphane Pelletier, céréalier et apiculteur, s’est rendue au ministère de la Transition écologique pour rencontrer Barbara Pompili et lui faire part de ses revendications.

Étant absente et personne n’ayant pu la remplacer, il n’a pas été possible d’exposer nos idées. « Nous sommes venus en étant ouverts au dialogue et pour faire part à la ministre de notre réelle inquiétude concernant les productions végétales françaises. Le refus de nous faire rentrer pour rencontrer au moins un collaborateur est le signe d’un profond mépris de la part de ce ministère. La ministre doit comprendre qu’une telle proposition de loi suscitera une grande souffrance pour les agriculteurs et signera la fin de notre agriculture ! », s’insurge Max Bauer.

La CR a remis aux services de la ministre une couronne mortuaire en hommage à l’agriculture française victime de décisions idéologiques absurdes.

La CR devant le ministère de la Transition écologique pour remettre une gerbe de fleurs "À notre agriculture"

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