A l’heure du lancement des États généraux de l’alimentation et suite à l’annonce de Stéphane Travert concernant le transfert des aides du premier pilier sur le second, la section Bio de la Coordination Rurale réaffirme ses fondamentaux pour l’agriculture biologique.

La section Bio de la Coordination Rurale demande :

 
Que la part manquante pour tenir les engagements de l’État sur les aides bio soit prise sur le budget du ministère de l’Écologie, secteur transversal qui pourrait en toute logique soutenir l’agriculture biologique et ses acteurs, sans amputer les fonds du premier pilier.

Le transfert de 4 % des aides du 1er pilier au 2e pilier n’est qu’une mauvaise manœuvre qui habille Pierre en déshabillant Paul ; elle n’évitera pas la nécessité de réguler et d’organiser les conversions pour une meilleure gestion des aides et une plus grande stabilité des exploitations converties.

La mise en place d’une véritable politique de prix rémunérateurs

La section Bio de la CR rejette l’idée de paiements pour services environnementaux. Les agriculteurs doivent avant tout vivre de la production alimentaire qu’ils fournissent ! Telle est la raison d’être du métier d’agriculteur. Ces paiements ne feraient qu’ajouter toute une batterie de normes et de contrôles alors que les agriculteurs croulent déjà dessous. La reconnaissance des aménités positives de la bio doit se faire via des prix rémunérateurs.

Une véritable régulation des conversions

La section Bio demande cette régulation afin d’éviter des effets d’aubaine économique de court-terme pour favoriser des conversions solides et durables à long terme.

La réintégration dans le 1er pilier des aides à la conversion et au maintien de l’agriculture biologique

La section Bio de la CR estime que ces aides doivent être gérées au niveau national pour éviter les fortes inégalités d’une région à l’autre.

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