Lors du Conseil spécialisé apicole de FranceAgrimer  le 4 mars, une première étude sur la consommation du miel a été présentée. Certes, elle ne concerne que la grande distribution mais les éléments issus de ces travaux sont plus qu’intéressants, notamment sur l'étiquetage du miel.

Pour effectuer l’étude, le prestataire a obtenu tous les codes barres correspondant aux ventes de miel dans les GMS.

Premier constat, les ventes de miel en volume comme en chiffre d’affaires sont en baisse. Rappelons que ces chiffres ne concernent que les GMS. En l’absence de données sur la vente directe et les autres circuits de distribution, inutile de broyer du noir.

Mais le fait marquant vient des mélanges de miels (UE et hors UE). Ce sont eux qui plombent les résultats puisque les ventes de miels identifiés comme français ou bio sont en progression. Malheureusement, ces deux dernières catégories ne représentent qu’une petite part des quantités écoulées. Par conséquent, elles ne peuvent pas à elles seules enrayer la baisse générale.

Les consommateurs lisent les étiquettes et sont sensibles à l’origine du produit. Voilà qui nous donne raison quant à l’étiquetage. Les atermoiements qui ont plombés ce dossier pourraient bien plomber ceux qui en furent à l’origine. Pour rappel, les GMS étaient favorables à un étiquetage du miel plus transparent.

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