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Les éleveurs porcins continuent de subir la flambée du prix des aliments. L’aide « d’urgence » (allègement et report de paiement des charges) annoncée hier par le Ministre de l’agriculture à l’Assemblée nationale, est dérisoire vis-à-vis de leurs graves pertes financières.

Ces aides - tout comme celle du stockage privé qui a été sollicitée auprès de la Commission - ne sont que des éléments accessoires. Seul le marché, via les consommateurs, peut permettre aux éleveurs porcins de sortir de la crise puis de vivre durablement du fruit de leur travail. Ils doivent pour cela pouvoir répercuter l’augmentation des coûts de revient sur leurs prix de ventes.

Il est donc nécessaire et urgent de régler le problème de la mise en marché des produits du porc. Pour cela, il est indispensable de réformer l’interprofession porcine pour que les producteurs puissent faire valoir leurs droits. L’ONEP et la CR demandent donc au Ministre de rassembler tous les  partenaires de la filière, pour valider ensemble la revalorisation du prix du porc à la production, afin d'éviter la catastrophe annoncée : les éleveurs les plus fragiles vont disparaître, entraînant des drames sociaux et s’ensuivra un manque d’approvisionnement du marché, dont le consommateur fera les frais tant au niveau des prix que de la qualité.

Pour l’ONEP et la CR, cette revalorisation doit être d’au moins 0,50 €/kg pour compenser la seule hausse du coût de l’aliment, soit un prix minimum à la production de 1,75€/kg de porc.

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