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Depuis plus d’un an, les éleveurs sont de plus en plus nombreux à subir les conséquences dramatiques des contraintes liées à l’apparition de cas de maladie de la langue bleue (ou fièvre catarrhale ovine), en particulier de l’interdiction d’exporter des animaux.

Avec la très forte augmentation du nombre de cas ces dernières semaines, c’était l’ensemble de l’élevage bovin français, dépendant majoritairement des exportations d’animaux à engraisser, qui était en péril. Les décisions de Bruxelles annoncées par Michel Barnier, pour l’assouplissement du zonage et des contraintes à l’export, viennent enfin partiellement débloquer une situation que l’on pouvait croire sans issue. La CR salue cette décision de bon sens qu’elle appelait de ses vœux et espère que la Commission ne tardera pas à en faire la publication officielle.

La CR reste toutefois en attente d’une véritable réparation des pertes économiques considérables subies par les éleveurs bovins en manque de débouchés pour leurs animaux, ainsi que la réelle compensation financière de la mortalité des ovins passée et à venir, restreinte à un forfait dérisoire. L’Etat et l’UE doivent poursuivre leurs efforts et dégager une enveloppe à la mesure des préjudices subis, et permettant l’entière prise en charge des tests virologiques.

Il conviendrait peut-être aussi de réfléchir à l’application du principe de précaution lorsqu’il génère des contraintes bien plus préjudiciables que les maladies (ex : fièvre aphteuse, grippe aviaire et maintenant FCO)…

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