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Les cas de FCO (*) se multiplient de jour en jour : hier quelques cas dans le Nord Est, en peu de temps 1 700 animaux malades et maintenant le bassin allaitant charolais touché. Dans ce contexte, les pertes financières des éleveurs sont énormes et mettent en péril l’ensemble de notre élevage, alors que la maladie ne présente aucun danger pour la santé humaine.

Les solutions proposées par le Ministère restent insuffisantes et inefficaces. La Coordination Rurale en appelle donc à la solidarité européenne, car la maladie ne s’arrêtera pas aux frontières nationales, ni aux limites des zones réglementées. Après la France, l’Italie et l’Espagne seront certainement bientôt concernées par la nouvelle variante de cette maladie. Le mouvement des animaux doit donc être possible sans entrave au sein de l’Europe. C’est pourquoi la CR demande une modification du statut de cette maladie, car son statut actuel génère des contraintes disproportionnées.

Dans ce contexte de crise, la CR demande également la levée immédiate des freins administratifs à la commercialisation de vaccins qui ne seraient disponibles qu’à l’été 2008, faute d’obtention d’AMM (autorisation de mise sur le marché).

La variante actuelle de la FCO touche les bovins et les ovins ; la production ovine subit déjà une très forte crise, le cheptel français perdra vraisemblablement 300 000 brebis cette année (source : Agreste) qui ne feront donc pas l’objet de versement de primes. La CR demande le redéploiement de cette enveloppe (environ 3.5 millions d’euros) pour un soutien rapide et direct aux éleveurs concernés.

Enfin, la CR estime qu’il est nécessaire et urgent de favoriser le développement d’élevages « engraisseurs » en France, afin de pallier cette situation de dépendance extrême de notre pays vis-à-vis des exportations.

(*) FCO : fièvre catarrhale ovine (ou maladie de la langue bleue)

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