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La propagation du virus de la fièvre catarrhale ovine (FCO) est devenue extrêmement rapide et préoccupante. A ce jour, plusieurs départements du Sud-Ouest de la France ont été touchés par les deux types de virus (1 et 8). Or, Bruxelles refuse de prendre en charge la vaccination contre l’un des deux sérotypes, alors que les départements concernés ont un cheptel relativement limité.

Pour la Coordination Rurale, cette politique de la Commission, à courte vue et basée sur des économies dérisoires et indécentes, relève de l’irresponsabilité la plus totale, sachant l’importance des dégâts déjà causés et à venir du fait de cette maladie (mortalités, avortements, déplacements d’animaux). Cette attitude est par ailleurs incohérente avec l’appel passé par les pouvoirs publics français pour une vaccination massive et urgente afin d’enrayer la maladie et d’atténuer les pertes occasionnées.

La CR appelle donc la Commission à un retour au bon sens. L’Europe doit se montrer solidaire sur cette crise sanitaire très grave et offrir des garanties solides aux éleveurs qui sont très inquiets d’un désengagement des pouvoirs publics à moyen terme. Le ministère a annoncé qu’il prendrait en charge la deuxième vaccination pour un montant d’environ
4 millions d’euros. Espérons que ce soit effectivement le cas et que les éleveurs n’auront pas au final à payer l’addition !

Enfin, la CR rappelle l’urgence de mettre à disposition les vaccins en quantité suffisante et ce dans les plus brefs délais, car il en va de la survie de notre élevage et au-delà, de notre sécurité alimentaire et de nos paysages !

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