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Les cas de FCO* se sont multipliés ces derniers temps dans le Nord-Est de la France, avec leur lot de contraintes, excessives au vu du mode indirect de transmission de la maladie et surtout de l’inexistence de risques sur la santé humaine. Ce sont les éleveurs qui en font les frais !

Les solutions proposées jusqu’alors par le Ministère sont inadaptées (montant des aides, formalités administratives, critères…). Mais le risque d’extension de la maladie à l’ensemble du territoire, entraînant des pertes financières considérables accompagnées de drames sociaux aussi graves qu’inutiles, a enfin alerté Michel Barnier. Reprenant certaines des revendications de la CR, le Ministre de l’agriculture vient de demander à la Commission Européenne la mise en œuvre rapide d’un programme de vaccination à l’échelle de l’UE et un soutien hors du dispositif de minimis (qui limite les aides à 3000 € par exploitation et par an).

La CR se félicite que les éleveurs soient enfin entendus, même si cette demande intervient tardivement. Quant à la « la prise en charge du financement des mesures sanitaires » annoncée, il faut espérer qu’elle tiendra compte de l’ensemble des pertes financières des éleveurs. Ceux-ci doivent en effet faire face à de graves difficultés de commercialisation (débouchés, prix) et à d’importants surcoûts en alimentation et en logement pour les animaux non vendus, dans un contexte de rattrapage des cours des céréales et de faible production de fourrage.

Quoi qu’il en soit, les éleveurs ne se laisseront sans doute pas mourir sans réagir : la Commission doit en être consciente et prendre très rapidement les dispositions adaptées. Au-delà de ces mesures d’urgence, il faut repenser notre Politique agricole commune qui est loin de jouer son rôle et a depuis longtemps montré ses limites.

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