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La Coordination Rurale déplore le manque d’ambition dont a fait preuve hier le Conseil européen pour tracer une voie d’avenir pour la PAC. Il est certes heureux que le Conseil ait refusé d’amputer les subventions les plus élevées dans l'Union Européenne. En effet, cet aménagement à la marge et purement démagogique proposé par Bruxelles, est une question périphérique de la politique agricole.

Le fonds du problème est ailleurs. Dans un contexte de tension mondiale sur les marchés agricoles et de risque de pénurie alimentaire, il s’agit de repenser une politique agricole conforme aux besoins des consommateurs et aux contraintes des agriculteurs, telle qu’ébauchée par le Président de la République dans ses discours de Rennes et du récent Salon de l’agriculture. La CR demande donc à M. Barnier de poursuivre son travail pour convaincre les autres Etats-membres de rejeter les orientations de la PAC que la Commission tente de leur faire prendre à partir d’un bilan de santé totalement erroné.

La CR déplore par ailleurs la décision qui a été prise d’augmenter les quotas laitiers. Elle regrette vivement que la France ne se soit pas opposée à cette décision comme l’a fait l’Allemagne (*).

Elle se réjouit par contre des doutes exprimés hier par M. Barnier sur la  pertinence du maintien de l’agriculture au sein de l’OMC. Il se rapproche en cela de l’idée de « l’exception agriculturelle » (sortie de l’agriculture du cadre des négociations de l’OMC) défendue à de multiples reprises par la CR depuis 1993.

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