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Dans son rapport pour l'examen biennal des politiques et pratiques commerciales de l'Union européenne, le secrétariat de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce) réclame « une plus grande libéralisation de la politique agricole ».

La CR dénonce ces attaques répétées contre la politique agricole commune qui, au nom d’un pseudo marché mondial agricole, tire les prix vers le bas avec des conséquences catastrophiques pour les agriculteurs d’Europe et du monde, et cela sans gain de pouvoir d’achat pour les consommateurs.

Face aux excès du libéralisme dans la sphère financière, les citoyens pouvaient espérer de leurs dirigeants un retour à la raison et à une mise en œuvre humaine du libéralisme, qui favorise un développement harmonieux de chaque zone géographique. Les propos désastreux tenus par l’OMC dans ce rapport prouvent hélas qu’il n’en est rien. Ils constituent même une véritable provocation, non seulement pour les agriculteurs mais aussi pour tout observateur attentif des causes de la crise mondiale actuelle.

Les biens alimentaires sont vitaux pour l’humanité. Ils ne doivent pas être livrés sans limite aux mains des spéculateurs alors qu’un milliard de personnes souffrent dramatiquement de la faim. C’est le message que la CR, mais aussi des organisations internationales comme la FAO, portent depuis des années : la sécurité alimentaire et la paix de notre planète passent par des prix agricoles rémunérateurs, qui permettent aux agriculteurs de faire leur travail et d’en vivre dignement.

L’OMC doit cesser de dicter sa loi aux différentes agricultures du monde : il est urgent de décréter l’Exception agriculturelle.

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