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Le Conseil des Ministres de l’agriculture de l’UE à Annecy aurait pu être l’occasion de remettre à plat la politique agricole et de définir un grand dessein pour la PAC. La politique préconisée par la France relevait du bon sens : commencer par débattre des objectifs stratégiques et des outils de la PAC avant de d’aborder la question budgétaire.

A l’issue de cette rencontre, il faut malheureusement déchanter et admettre que les positions pourtant minimalistes et consensuelles défendues par la France n’ont pas entraîné l’adhésion de ses partenaires.

Pire encore, les déclarations faites aujourd’hui même par la Commissaire européenne Mme Fischer-Boël reviennent sur le sujet, qu’il était pourtant convenu de laisser pour l’instant de côté : le budget de la PAC. Ses propos relèvent donc de la provocation.

Il revient maintenant au Conseil européen - et à la France en particulier - de reprendre une initiative forte sur la PAC et de remettre la Commissaire à sa vraie place : elle n'a pas à se substituer au pouvoir légitime des ministres, mais à le respecter et à exécuter les décisions qu'ils prendront au nom des citoyens.

Alors qu’ils ont organisé ce matin à Annecy un marché fermier et rencontré un représentant du ministère de l’Agriculture,  les agriculteurs de la Coordination Rurale attendent des dirigeants européens et français une vision d’avenir pour l’après 2013. Il est encore temps d’avoir ce débat.

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