La vague de froid qui a frappé notre territoire la semaine dernière a entraîné de fréquents phénomènes de gel des carburants, notamment en milieu agricole.

Le Gazole Non Routier (GNR) rendu obligatoire dans nos fermes depuis novembre dernier devait, par des formulations différentes (été/hiver), être adapté aux variations de climat.

Un retrait en douce

La majorité des agriculteurs et nombreux de leurs fournisseurs pensaient, en effet, que ce carburant professionnel agricole résistait aux basses températures (jusqu'à  -25°C). Mais c'était sans compter sur la pingrerie des pétroliers qui, après plusieurs hivers doux, ont  subrepticement retiré de leurs formulations les adjuvants qui lui conféraient une tolérance « grand froid ».

Les éleveurs qui doivent utiliser quotidiennement leurs tracteurs ont été les plus touchés par des phénomènes de colmatages de filtres et de pollution de leurs réservoirs. Une joyeuseté dont ils se seraient bien passés. Dans certaines régions, les fournisseurs de matériel se sont vu dévaliser leurs stocks de filtres. Ceux qui pensaient disposer d’un hydrocarbure parfait en payant ce carburant plus cher de 20 € le m3, en ont été pour leurs frais. Le GNR continuera à porter son image de carburant inadapté à un usage professionnel. Les pétroliers ont une part de responsabilité mais nos ministères de l'Agriculture et de l’Environnement, par leur légèreté dans les exigences du cahier des charges, ont  largement contribué à installer le malaise.  

Contacts presse : Jacques Commère – Responsable OPG – 06 74 44 02 06 Aurore Demarigny – Chargée de communication – 06 76 52 01 03

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