Malgré leur remise en question de plus en plus partagée, les biocarburants industriels de 1e génération continuent leur développement. Dès 2004, la CR et l’OPG avaient mis en garde les agriculteurs au sujet de ces nouvelles filières industrielles, en montrant qu’elles ne présentaient pas - ou peu - d’intérêt pour eux. Notre dossier fait le point sur la situation actuelle dans un contexte d’envolée des prix des matières premières.

Les enjeux des biocarburants dans le contexte de crise alimentaire

Historique des plans biocarburants

Fin décembre 1997, 158 pays adoptent le protocole de Kyoto faisant obligation de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). En France, le plan climat est lancé en 2003. Sa composante essentielle est le plan biocarburants, qui prévoit qu’à l’horizon 2010, 5,75 % des carburants utilisés pour les transports routiers soient remplacés par des biocarburants. Cet objectif a été porté par la suite à 7 %.

La position de la CR sur les grandes options prises dans ce domaine.

Dès 2004, la CR avait bien saisi qu’avec les biocarburants, entre manger et conduire, il faudrait choisir et elle a été la première en mai 2006 à révéler à la presse les incohérences des plans biocarburants.

Tout d’abord, ce sont des projets qui demandent de mobiliser de très importantes surfaces, notamment pour les oléagineux. Pour atteindre 7 % d’incorporation de biocarburants, il faudrait cultiver 1,9 millions d’hectares (Mha) d’oléagineux, principalement du colza, sachant que la surface actuellement cultivée pour cette culture est d’environ 2,2 Mha en France.

Ce sont en outre des projets qui arrivent à un très mauvais moment, compte tenu de la situation catastrophique des stocks mondiaux de céréales. Alors que de nombreux experts se querellent pour déterminer la date du « peak oil » (moment où la demande de pétrole devient supérieure à l’offre, à prix constant), l’évolution des stocks mondiaux de céréales montre  que le « pic céréales » est déjà été atteint depuis 1999 : la consommation reste supérieure à la production mondiale.

Ce sont enfin des procédés dont les bilans énergétiques sont mauvais.
Un rapport de l’Inspection Générale des Finances de 2005 était très réservé et demandait déjà que le soutien financier accordé par l’Etat aux biocarburants soit revu très significativement à la baisse. Vu les contraintes budgétaires de l’Etat, cette préconisation est en passe de s’appliquer.

Pour la CR, les agriculteurs, qui fournissent la matière première (céréales, oléagineux ou sucre), seront en première ligne et se retrouveront alors dans une impasse avec des prix d’achat de leurs graines bien inférieurs au prix des mêmes graines utilisées en alimentaire.

Les premières études sur les biocarburants ont été réalisées à une époque où les agriculteurs étaient obligés de geler une partie de leurs terres. La production de graines à destination non alimentaire sur ces parcelles ayant été autorisée, les promoteurs des biocarburants ont considéré que le prix des graines ainsi produites pouvait l’être à un coût inférieur. Les premières années, une aide aux cultures énergétiques (ACE) avait même été accordée pour ces cultures sur jachères. Par la suite, les prix d’achat des graines à destination énergétique ont été plus faibles que les mêmes graines à destination alimentaire. Certains contrats très avantageux pour les industriels ont été proposés aux agriculteurs sur des périodes pluriannuelles. Certains producteurs s’y étant engagés ont de grandes difficultés à s’y soustraire.  

Par ailleurs, l’utilisation de l’E85 (85 % d’éthanol dans l’essence) a très vite montré ses limites : difficultés techniques liées au transport du carburant, adaptation des moteurs et surtout surconsommation, car le pouvoir énergétique de l’éthanol est inférieur à celui de l’essence. Autrement dit, pour une distance donnée, on consomme plus d’E 85…

Les biocarburants jouent-ils un rôle dans la crise alimentaire et l’envolée des prix ?

La situation des grands producteurs

Le Brésil, qui est l’un des principaux producteurs mondiaux de biocarburants avec les Etats-Unis, estime n’être absolument pas responsable de la crise alimentaire en utilisant ses cannes à sucre pour l’éthanol. C’est partiellement vrai, mais ce pays abandonne bien les cultures vivrières au profit d’une monoculture de canne plus lucrative.

Quoi qu’il en soit, l’effet est nettement plus important avec le maïs américain. Les bilans prévisionnels pour 2010-2011 indiquaient déjà que les Etats-Unis pourraient utiliser 35 % de leur récolte de maïs pour la production d’éthanol, sachant qu’une augmentation du taux d’éthanol dans les carburants de 10 à 15 % a été annoncée en octobre 2010.

Pour 2019, le FAPRI (Bureau d’études du Congrès américain) estime que la production de biocarburants absorbera en moyenne 7 % des céréales et 11 % des huiles végétales utilisées dans le monde.

Renforcement des tendances

L’effet sur les prix de ce débouché énergétique est délicat à déterminer. Pour la Banque Mondiale, « il ne fait aucun doute que l’impact des biocarburants sur la flambée des prix alimentaires est significatif » et « les biocarburants à base de céréales et d’oléagineux représent une part importante du problème ». La loi de King qui stipule qu’une légère pénurie de blé fait flamber son prix rappelle qu’il est difficile de nier qu’il y ait une relation entre les deux phénomènes.
Mais il est difficile de quantifier l’effet biocarburant avec précision, quand on sait, par exemple, que c’est le déficit de disponibilités en blé qui a accentué cette année la hausse du marché des céréales et que les spéculateurs guettent toutes les occasions pour tirer des profits rapides de marchés qui sont devenus très volatils.

Rentabilité des biocarburants et rémunération des agriculteurs

La position du syndicalisme agricole majoritaire

Etonnante position du syndicalisme agricole majoritaire qui n’a pas voulu voir que le Plan biocarburants ne présentait aucun intérêt pour les agriculteurs français (et plutôt même des inconvénients). Les problèmes étaient pourtant prévisibles au vu des éléments disponibles dès 2005 (rapport d’expertise de l’IGF) : doutes sur les bilans énergétiques, optimisme très excessif sur les emplois créés, rentabilité économique douteuse exigeant un soutien démesuré par la défiscalisation…

Depuis cette époque, la CR a régulièrement alerté les pouvoirs publics et les médias sur le fait que les agriculteurs seraient les grands perdants de ce Plan en fournissant de la matière première à bas prix. Les premières campagnes ont confirmé le réalisme de cette vision, les prix des colzas et des blés énergétiques ont créé un manque à gagner de 300 à 700 €/ha pour les producteurs. Le conseil du syndicat majoritaire n’était donc pas pertinent pour les céréaliers.

Il est d’ailleurs symptomatique de constater que Pierre Cuypers, un homme aux multiples casquettes de l’appareil majoritaire dont celle de président de l’ADECA (Association pour le Développement des Carburants Agricoles) s’est trouvé jusqu’à aujourd’hui incapable de répondre à la question très précise qui lui était posée lors de la table ronde sur l‘énergie présidée par Michel Barnier en juin 2008 : « A combien pouvez-vous valoriser aujourd’hui pour l’agriculteur la tonne de blé destinée à l’éthanol ? ». Pour les distillateurs et estérificateurs, les chiffres, aussi cachés que s’ils étaient couverts du secret défense, ne font l’objet d’aucune communication.

Intérêt économique des circuits courts pour l’agriculteur

En fonction des cours des grains, deux modes de production de bioénergie en circuit court, l’huile végétale pure et la combustion, peuvent représenter un intérêt pour l’agriculteur.

La fabrication d’huile végétale pure ou brute (HVP ou HVB) à la ferme

L’utilisation de céréales en combustionEn considérant un prix du fioul domestique de 500 € HT/1000 L (compte tenu de l’exonération de taxe de 50€/m3 qui a été reconduite pour les consommations 2009, mais dont on ne peut prévoir la pérennité.
1000 L de fioul équivalent énergétiquement à 1065 litres d’huile végétale pure (HVP), le litre d’huile est donc valorisé (HT) à 0,47 €.
1 tonne de colza fournissant 362 L d’HVP (valorisée à 0,47 €/L) et 660 kg de tourteaux (hypothèse de valorisation à 170 €/T) produirait un revenu de 280 € (170 € + 110 €), duquel il est logique de déduire 40 €/T de frais de trituration.
240 €/T est donc le seuil de rentabilité de ce débouché. Pour des graines vendues au dessus de ce cours (cours > 350 €/T en août 2010), l’auto-production d’huile végétale n’aurait pas d’intérêt économique.
Par contre, il est évident que les données changent avec du gazole classique vendu à la pompe 1150 € /1000 L TTC (site gouvernemental août 2010). Le colza serait ainsi valorisé à 460 €/T, ce qui présenterait un réel intérêt. Mais la réglementation interdit d’utiliser les HVP pour les véhicules particuliers.

L’utilisation de céréales en combustion

D’après les études calorifiques, 1 000 L de fioul équivalent énergétiquement à 2,5 tonnes de céréales. Ainsi, en usage professionnel (pour chauffer des serres ou des bâtiments d’élevage par exemple), la céréale serait valorisée à 200 €/T pour remplacer du fioul à 500 € HT/1000 L (valorisation à 280 €/T pour un usage domestique avec un prix du fuel domestique à 700 €/1000 L).
Avec un prix prévisionnel du blé tendre estimé à 180 €/tonne départ ferme (prix départ agriculteur en région Sud-ouest en août 2010), le gain économique du fonctionnement de la céréale en combustion, que ce soit en usage professionnel ou domestique, est donc bien réel.
Ce débouché avait été initié pour exploiter des lots de céréales atteints de mycotoxines, impropres à la consommation. On voit par ailleurs qu’il est soutenable sur le plan économique. On peut notamment imaginer qu’il soit utilisé pour des solutions de chauffage collectif, dans le but de dégager des quantités, afin de réguler les cours des céréales et les marchés.

Des possibilités, mais prudence …

La rentabilité d’une spéculation énergétique est fluctuante. Il est donc recommandé de privilégier un retour sur investissement qui soit rapide. Les avantages fiscaux attribués à ces productions attirent un grand nombre de conseillers et consultants. Conservons donc notre bon sens paysan !

 

La vraie question : l'autonomie énergétique de l'agriculture

Les biocarburants, une alternative à l’envolée des prix du pétrole ?

La principale critique à formuler à l’encontre des promoteurs des biocarburants est d’avoir laissé croire aux pouvoirs publics que les agriculteurs pourraient devenir de nouveaux émirs remplissant le réservoir des consommateurs à bas prix et pour longtemps.
Avec les biocarburants de 1e génération, la substitution de 7 % de carburant fossile est un objectif qui est déjà difficile à atteindre. Les 2,2 millions d’hectares d’oléagineux français arriveront tout juste à le satisfaire. Au niveau européen, c’est une totale illusion...
La production d’éthanol (en remplacement de l’essence) avec des surfaces céréalières plus importantes serait une éventualité. Mais il faudrait une trentaine d’années à l’industrie automobile pour transformer le parc automobile qui  est majoritairement diesel, sans parler des difficultés qui se poseraient pour l’approvisionnement alimentaire.

Performance énergétique et autonomie

Aujourd’hui, la facture énergétique est lourde pour les agriculteurs. Elle pèse au niveau des carburants, mais aussi et surtout sur des postes comme les engrais ou les plastiques….

Carburants et TCS (Techniques Culturales Simplifiées)

L’utilisation de l’huile végétale est une possibilité, mais il est indispensable par ailleurs de s’interroger sur les méthodes de culture. Ainsi une étude (revue TCS n°49 – septembre/octobre 2008) indique qu’une économie de 40 à 60 % de fioul (de la préparation du sol à la récolte) est tout à fait envisageable entre le mode de culture conventionnel et le semis direct. Ceci est à nuancer en fonction du type de sol, des outils utilisés, etc. Mais à conditions équivalentes, la simplification du travail du sol accompagnée d’une réflexion agronomique et technique visant à limiter le nombre des interventions au champ, est très clairement économique. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les surfaces en TCS, dans le monde comme en France, se développent.

Fertilisation

Les agriculteurs ont vu le prix des engrais exagérément augmenter en 2008, après la fugace envolée des cours céréaliers en 2007. Une tendance lourde, il ne faut pas s’y tromper, est que les fertilisants, monopolisés par certains pays, sont amenés à augmenter. L’impact de ces augmentations sera très probablement plus important que l’augmentation du fioul. Une réflexion sur l’assolement doit être menée, avec une orientation vers des cultures plus sobres comme le tournesol et vers un plus large recours aux légumineuses.

Bioénergie

Des micro-projets ont été développés par des agriculteurs à ce sujet. C’est un excellent point de départ : les utilisations de divers déchets font partie des idées à creuser.

L’autonomie énergétique, on en parle, mais comment l’atteindre ?

On a en fait mal posé la question dès le départ en pensant que l’agriculture allait répondre au problème énergétique, tout en évacuant dans le même temps ses prétendus « excédents ». Or, on voit bien maintenant qu’il n’y a pas de problème d’excédents agricoles mais qu’il s’agit bien de mauvaises politiques agricoles.

La vraie question n’est pas de savoir si et comment l’agriculture va régler le problème énergétique du monde, mais de savoir comment l’agriculture va continuer à produire l’alimentation qui nous est vitale dans le contexte d’une énergie toujours plus chère et plus rare.

Cette question stratégique de l’autonomie énergétique de l’agriculture a été évoquée par la CR lors du Grenelle de l’environnement. Mais elle est malheureusement occultée par les programmes de mesure de la performance énergétique des exploitations (bancs d’essais pour les tracteurs) qui sont surtout rémunérateurs pour les chambres d’agriculture !

La question de notre immense dépendance en protéines fait surface

Avec une certaine mauvaise foi, puisqu’ils ont longtemps ignoré les alertes récurrentes de la CR quant à notre très forte dépendance en protéines végétales, les promoteurs des Plans biocarburants pensent se racheter une vertu en expliquant que les drèches sont riches en protéines et qu’on va donc réduire notre dépendance. Hélas, puisqu’il s’agit uniquement de détourner ce qui est produit aujourd’hui sur les surfaces alimentaires, cela ne favorise aucunement la culture de protéagineux ou de luzerne et ne réduit donc en rien notre dépendance globale.

Outre cette question stratégique de notre très grande dépendance européenne vis-à-vis du continent américain (75 % des besoins européens en protéines végétales pour l’alimentation animale sont importés), notre agriculture se prive de cultures d’un intérêt agronomique majeur et extrêmement économes (pas d’azote, moins de transports car moins de tonnages). C’est paradoxal, car on n’a jamais autant parlé d’environnement que ces dernières années.

L'optimisation des biocarburants

Quelles avancées pour les biocarburants de 1e génération ?

Les biocarburants de première génération (G1) présentent un grand nombre d’inconvénients, dont les principaux sont un bilan énergétique douteux et des coûts de production excessifs qui obligent à un solide soutien financier de la part du gouvernement. Ce soutien était sur le principe défendable vu les engagements pris au niveau international pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment le CO2.
Mais le prix du CO2 est de l’ordre de 15 /T sur le marché européen. On est donc très en dessous des premières estimations de 100 €/T qui permettaient de justifier le soutien financier public. Manifestement, le plan biocarburant est donc également d’une très mauvaise efficacité économique pour les gaz à effet de serre.

Dès 2005, la CR a émis de grands doutes au sujet des bilans énergétiques nets de ces filières. D’ailleurs, l’Ademe était elle-même consciente des faiblesses de l’étude Price Water House de 2002, puisqu’elle avait relancé des travaux pour préciser ces bilans, publiés officiellement en 2010.
Le nouveau rapport ne permet hélas toujours pas de lever nos inquiétudes. Ainsi, des incertitudes importantes subsistent quant à l’efficacité énergétique effective des biocarburants industriels, mais aussi quant aux gains en termes d’émission de gaz à effet de serre (GES), alors que le développement des biocarburants vise principalement à respecter nos engagements de réduction des GES.

Les biocarburants de 2ème génération

Les multiples critiques émises contre les biocarburants G1 ont conduit les promoteurs de la filière à évoquer des biocarburants de deuxième génération (G2).
Il ne s’agira plus ici de distiller des betteraves, des grains de blé et de maïs, ou d’estérifier des oléagineux, mais de traiter de la biomasse (plantes entière ou résidus ligno-cellulosiques). Deux procédés sont actuellement à l’étude : l’éthanol de cellulose par voie biochimique (enzymes et levures) et le biodiesel par la voie thermochimique (Biomass To Liquid  ou BTL).
Ces biocarburants G2 exigent encore de longs travaux de recherche pour leur mise au point (identifications d’enzymes à hauts rendements, optimisation des étapes de la fermentation optimisation des procédés BTL). Leur développement n’est pas envisagé avant au mieux 2018. Nous devrions donc pendant encore une bonne dizaine d’années avoir à approvisionner les distilleries d’éthanol et les usines d’EMHV.

Flou technique et économique

En tant qu’agriculteurs, il est difficile d’émettre un avis sur des procédés qui sont à l’état d’investigation. Par contre, deux sujets d’inquiétude voient le jour.
Les G2 seront produits dans des usines. Il paraît assez évident que le poste transport d’une biomasse pondéreuse limitera les zones d’approvisionnement à quelques kilomètres autour des unités de traitement. Ces cultures seront donc a priori réservées à des régions de proximité.

Après les biocarburants G1 sans aucun intérêt économique pour les agriculteurs, les responsables de projet devront être particulièrement convaincants pour que des surfaces soient contractualisées. Ceci est d’autant plus vrai qu’il est probable que le contexte économique sera profondément modifié d’ici 2018.

Une priorité : protéger les sols

Par ailleurs, les G2 utiliseront des plantes entières. Le challenge agricole sera vraisemblablement d’extraire la plus grande quantité de biomasse à l’hectare pour obtenir la meilleure rentabilité. La publication dans la revue Perspectives Agricoles de juin 2008 d’un rapport d’études de la chambre d’agriculture de Bretagne a montré le rôle bénéfique de la matière organique sur des maïs ensilages pour lesquels la biomasse a été extraite. Cela confirme que l’entretien des sols ne saurait se limiter aux seuls apports NPK (azote, phosphore, potassium).
La conclusion de ces travaux est que les restitutions carbonées sont indispensables pour préserver la fertilité des sols à long terme. Une telle étude montre, comme on s’y attendait, que l’extraction de la biomasse risque d’avoir un effet agronomique très négatif sur les sols concernés.

Tout sera bien sûr affaire de dosage, et l’on peut supposer que l’agriculture pourra exporter sans dommages une partie de sa matière organique. Mais, on le voit bien, ce serait une erreur de penser que les G2 sont la panacée qui va régler tous les problèmes des G1. Il faudra donc continuer à rendre au sol une partie de la matière organique, afin de ne pas créer un problème écologique dans les terres, en voulant éviter un problème écologique dans l’atmosphère !

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