Trop souvent, les agriculteurs sont montrés du doigt dès que surviennent des problèmes liés à l’environnement.

A chaque inondation , les drainages agricoles sont mis en cause alors qu’on ne parle jamais des milliers d’hectares bétonnés pour réaliser des parkings ou des zones commerciales. Ces surfaces artificialisées ne retiennent plus aucune quantité d’eau, contrairement à nos champs et nos prairies.

Il en est de même pour la pollution des cours d’eau. Avant d'accuser les agriculteurs de tous les maux, il faudrait peut-être faire des analyses plus approfondies. Il est vrai qu’il est plus facile de s’en prendre à un agriculteur qu’à une commune ! Et les conséquences ne sont pas, non plus les mêmes : un agriculteur, c'est pas grave ! Mais les nouveaux lotissements rapportent des impôts à la ville...

Il est regrettable que notre Chambre d’agriculture, dirigée par la FDSEA, cherche avant tout à créer des services payants pour répondre à des contraintes qu'elle a elle-même participé à mettre en place au niveau des ministères. Le certiphyto en est le meilleur exemple ! La CR souhaitait une simple validation des acquis pour les agriculteurs, ce que la FNSEA a refusé. Les mises aux normes des bâtiments d'élevage n’ont souvent servi qu’à faire tourner l’économie locale. L’APCA (assemblée permanente des Chambres d’agriculture), qui est en quelque sorte le « Parlement » agricole, aurait dû dénoncer des contraintes absurdes et coupées des réalités du terrain. Il nous faut un président de Chambre qui ose défendre les agriculteurs et plus spécifiquement les éleveurs dans cette instance. Les agriculteurs ne doivent pas uniquement servir à faire tourner les services, c’est la Chambre d’agriculture qui doit apporter des services utiles aux agriculteurs !

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