Selon la Confédération Paysanne des Deux Sèvres, il est question de catastrophe foncière en Lot-et-Garonne !
Je trouve que le Lot-et-Garonne est bien loin des deux-Sèvres, et pour ma part, je n'ai jamais rien lu indiquant qu'il y avait une "guerre foncière" dans ce département. Concernant les méthodes de communication de la Conf, datant des années 60, les agriculteurs ne s'y tromperont pas. Concernant le syndicalisme ultra politisé, les agriculteurs ne s'y tromperont pas non plus.


En Poitou-Charentes, la Conf ne s'est pas gênée pour porter une motion conjointe avec la Coordination Rurale contre la taxation des semences fermières à la Chambre d'agriculture régionale. Il n'y a eu qu'un seul problème: je me suis retrouvé tout seul pour défendre cette motion, l'élu Conf ayant eu sans doute d'autres chats à fouetter...
Pour ma part, il n'est plus question de composer avec des gens qui mettent le feu au pailler et qui s'en vont en s'en lavant les mains et qui viennent ensuite se  présenter comme les grands "solutionneurs" des problèmes agricoles. Si selon la Conf, la CR et la FDSEA c'est "blanc bonnet et bonnet blanc" comment expliquer les divergences criantes comme notre soutien à la grève du lait et notre refus de taxation des semences fermières ? Sans oublier encore d'autres divergences fondamentales.
Une chose est sûre CR et Conf ne feront jamais bon ménage, La CR c'est la défense professionnelle avec force de propositions et contre pouvoir dans un esprit entrepreneurial, la Conf c'est le programme idéologique  et le parti pris "écologiste intégriste" (1)  derrière le trompeur masque syndical.

Jean-René Gouron
Président de la CRUR Poitou Charentes et seul élu CR à la Chambre régionale
 
Post sriptum1) un article paru en novembre 2011dans la NR (Nouvelle république) et CP (centre Presse) de la Vienne relate les propos d'un ancien élu Conf très désobligeants contre les méthodes de culture de ses autres voisins agriculteurs .
J' ai fait une réponse cinglante dont je ne vous livre ici que la conclusion "on ne se grandit pas en bavassant sur ses collègues , on se grandit en s'épaulant mutuellement vers le mieux faire". J'ai eu la satisfaction de voir mon texte sans qu'une seule virgule soit changé et il n'était pas tendre surtout avec la phrase argumentée d'exemples" les donneurs de leçons font plus mal que ceux qu'ils condamnent".

Article de la nouvelle république

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