Un cadavre de chèvre embroché sur les grilles de la Chambre d’agriculture…
 
La crise laitière jusque-là limitée à la production de lait de vache touche maintenant le lait de chèvre sans laisser entrapercevoir une once d’espoir pour l’avenir. Chacun y va de ses conseils ou bonnes paroles pour faire patienter les producteurs qui  désespèrent de travailler en dessous de leur coût de production.

Certains veulent faire bonne figure en témoignant  qu’ils arrivent à faire face à la hausse du prix des aliments et que malgré de lourds investissements pour mettre leur outil aux normes ils sont capables  de produire du lait à 300 €/tonne. La réalité est toute autre, ils sont déjà pour certains   en procédure AGRIDIFF.

D’autres, essaient  de convaincre que la contractualisation est la solution ! . Ils « prêchent » qu’il reste simplement à déterminer avec le ministre, la durée du contrat  : 2 ans ou 5 ans... alors que le retour sur investissement est de l’ordre de 20 ans !
 
Ce sont aussi des « personnes qualifiées » disposant souvent d’une retraite confortable et de temps libre, qui imposent à travers les commissions où ils sont invités des règles environnementales tellement draconiennes que le producteur est par avance condamné et la nature pas forcément préservée !
 
Hélas, on ne s‘étonnera pas que dans ce climat,un nouveau degré dans la manifestation de l’exaspération des éleveurs ait été franchi. Prémices,  à des débordements plus extrêmes.
 
Le constat de cette situation catastrophique est fait, les envolées lyriques de nos responsables deviennent indécentes et provocatrices.
Il est urgent de trouver des solutions concrètes pour la survie des productions laitières dans notre département.
 
La CR fera des propositions et s’associera à toutes démarches allant dans ce sens.

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