Jean Arthuis, soutien d’Emmanuel MACRON aux élections présidentielles, souhaitait rencontrer la Coordination Rurale. Une délégation de la CR Pays de la Loire, composée de cinq personnes, s’est rendue à sa permanence de Château-Gontier (53) le 24 mars 2017.
Ainsi, pendant près d’une heure et demie, nous avons pu aborder des sujets aussi importants que la TVA sociale, soutenue par la Coordination Rurale et qu’il connait bien pour en être à l’origine. Il fut beaucoup question d’Europe. J. ARTHUIS est un fervent défenseur de l’Europe, mais comme nous, il admet que l’Europe doit se protéger et nous protéger. Aussi, nous devons tendre vers l’indépendance alimentaire et vers l’exception agriculturelle, revoir le statut des travailleurs détachés…
Reprenant les chiffres de la MSA, Catherine LAILLÉ affirme qu’en 2016 la moitié des agriculteurs français ont gagné moins de 400 € par mois. Selon J. ARTHUIS, il convient d’accompagner dignement ceux qui ne pourront pas continuer, de protéger notre marché intérieur des importations de produits à des prix dérisoires et de mieux valoriser nos produits. Il faut également aider les agriculteurs à se moderniser, il faut réguler les volumes et segmenter le marché.
Olivier CHEMIN et Pascal AUBRY reprochent aux GMS de refuser les œufs issus de poules en cages ou encore d’acheter des produits bio à l’étranger et de les vendre à des prix très bas pour récupérer des clients. J. ARTHUIS soutient des normes européennes mais les pays ne doivent pas en rajouter sinon on tombe dans la concurrence déloyale. La main d’œuvre en est un bel exemple et, à terme, nous pouvons craindre une délocalisation de l’élevage et de notre agriculture en général. Il a aussi été question du bien-être animal et, plus largement, de l’image de l’agriculture, à cause des Vegans entre autres. Pascal AUBRY propose alors l’idée d’inviter des associations de consommateurs à venir visiter nos fermes et à communiquer, à notre place, auprès des consommateurs. A ce titre Catherine LAILLÉ insiste sur le fait qu’il y a un virage à prendre vers les circuits courts, le manger local…
Pour J. ARTHUIS, il faut que les pouvoirs publics nous fournissent un contexte favorable avec, notamment, moins de contraintes et plus de libertés, et d’ajouter que plus il y a de normes, plus il y a de dépenses publiques. A notre demande, il nous a ensuite déroulé le programme d’E. MACRON, notamment en agriculture, avec des point de convergence comme la préservation de l’Europe mais en la modifiant ou des points de divergence comme à propos de la TVA sociale.
Pour terminer, Yves GIGON rappelle que tous les candidats ont été invités sur une ferme CR et qu’à ce titre c’est avec plaisir que nous y accueillerons E. MACRON.
Ainsi, pendant près d’une heure et demie, nous avons pu aborder des sujets aussi importants que la TVA sociale, soutenue par la Coordination Rurale et qu’il connait bien pour en être à l’origine. Il fut beaucoup question d’Europe. J. ARTHUIS est un fervent défenseur de l’Europe, mais comme nous, il admet que l’Europe doit se protéger et nous protéger. Aussi, nous devons tendre vers l’indépendance alimentaire et vers l’exception agriculturelle, revoir le statut des travailleurs détachés…
Reprenant les chiffres de la MSA, Catherine LAILLÉ affirme qu’en 2016 la moitié des agriculteurs français ont gagné moins de 400 € par mois. Selon J. ARTHUIS, il convient d’accompagner dignement ceux qui ne pourront pas continuer, de protéger notre marché intérieur des importations de produits à des prix dérisoires et de mieux valoriser nos produits. Il faut également aider les agriculteurs à se moderniser, il faut réguler les volumes et segmenter le marché.
Olivier CHEMIN et Pascal AUBRY reprochent aux GMS de refuser les œufs issus de poules en cages ou encore d’acheter des produits bio à l’étranger et de les vendre à des prix très bas pour récupérer des clients. J. ARTHUIS soutient des normes européennes mais les pays ne doivent pas en rajouter sinon on tombe dans la concurrence déloyale. La main d’œuvre en est un bel exemple et, à terme, nous pouvons craindre une délocalisation de l’élevage et de notre agriculture en général. Il a aussi été question du bien-être animal et, plus largement, de l’image de l’agriculture, à cause des Vegans entre autres. Pascal AUBRY propose alors l’idée d’inviter des associations de consommateurs à venir visiter nos fermes et à communiquer, à notre place, auprès des consommateurs. A ce titre Catherine LAILLÉ insiste sur le fait qu’il y a un virage à prendre vers les circuits courts, le manger local…
Pour J. ARTHUIS, il faut que les pouvoirs publics nous fournissent un contexte favorable avec, notamment, moins de contraintes et plus de libertés, et d’ajouter que plus il y a de normes, plus il y a de dépenses publiques. A notre demande, il nous a ensuite déroulé le programme d’E. MACRON, notamment en agriculture, avec des point de convergence comme la préservation de l’Europe mais en la modifiant ou des points de divergence comme à propos de la TVA sociale.
Pour terminer, Yves GIGON rappelle que tous les candidats ont été invités sur une ferme CR et qu’à ce titre c’est avec plaisir que nous y accueillerons E. MACRON.
