Nous assistons depuis peu à l’invasion d’un insecte pourtant disparu depuis 4 ans déjà : la "mouche communale électorale".
Ces ravages sont immédiats mais ne touchent pour le moment que les maires des communes rurales. Les symptômes sont tout de suite visibles, des arrêtés municipaux en pagaille qui ne relèvent ni de leur compétence ni de leur fonction. Un exemple tout récent, un maire a contraint les agriculteurs à ne plus utiliser d’insecticide sur sa commune. Bref autant demander à un boulanger de ne plus utiliser de gluten, de beurre, de sucre, de sel soit tout ce qui est potentiellement dangereux pour la santé. Ou interdisons aux habitants d’utiliser des savons, des lessives, du produit vaisselle, des produits ménagers, ou même de faire des barbecues, car nous le savons tous, cela est mauvais pour la santé et pour l’environnement.
Messieurs les Maires, sachez que la loi est déjà explicite concernant les conditions d’épandages. Gardez vos forces pour offrir à vos jeunes habitants une école décente avec une cantine préparant les repas sur place avec des produits locaux. Enfin si école il y a. Et pourquoi ne pas en profiter pour mettre en relation les habitants avec les producteurs du coin pour qu’ils consomment autrement. Ça se serait un vrai acte citoyen !
Je vous l’assure, il y a tellement d’autres façons de faire campagne sans forcément vouloir faire le buzz au détriment d’une profession déjà bien trop montrée du doigt et qui est l’une des composantes majeures du dynamisme de vos territoires ruraux.
Quoi qu’il en soit si le virus ne passe pas, voici le traitement : une bonne dose de bon sens, une pointe d’écoute, une larme de sincérité et une pincée d’honnêteté et je vous l’assure la mouche électorale sera éradiquée pour ne laisser place qu’à une démocratie participative jugeant des actes locaux.
Jean Jacques Pesquerel Président CR14
