La CR défend l’irrigation sans complexe à partir du moment où elle respecte les équilibres vitaux, c'est- à- dire sans assécher les cours d’eau ou les ressources en eau potable.

 

L’irrigation, ce n’est jamais que d’essayer de s’affranchir des contraintes climatiques ou pédologiques pour ramener aux racines l’eau de pluie que le sol n’a pu stocker, comme l’avaient déjà compris les Maures en créant les réseaux d’irrigation dès le VIIIème siècle en Andalousie.

Cette pratique coûteuse pour l’agriculteur en matériel, en énergie et en main-d’oeuvre, régularise les rendements des cultures, assure la bonne utilisation des fertilisants, augmente l’hygrométrie de l’air et contribue donc à réduire la température en période de canicule. Elle lutte doublement contre l’effet de serre, car elle permet aussi de fixer une grande quantité de CO2.

L’irrigation est source de richesse et d’emplois. Il faut l’encourager, c’est pourquoi la CR est pour la gratuité de l’eau d’irrigation à destination des agriculteurs qui engagent d’énormes investissements et qui consomment de l’énergie pour la mettre en oeuvre. Elle est donc contre le principe des volucompteurs obligatoires, coûteux, peu fiables et dont l’objectif principal est de faire payer l’eau comme si l’usage de l’eau d’irrigation avait les mêmes caractéristiques que celles de l’eau domestique rejetée salie.

La CR oeuvre pour une politique ambitieuse à long terme de création de nouvelles réserves, par le développement de retenues dans les bassins versants.

 

Considérant que :

  • l'abondance des ressources en eau de la France est de 175 milliards de m3 par an en moyenne. L'irrigation agricole utilise 4,9 milliards de m3 ce qui correspond à 2,8 % du volume d'eau disponible. Ce chiffre dérisoire ne permet pas de comprendre pourquoi est ce qu'on assiste à un tel acharnement contre l'irrigation. 
  • les retenues collinaires permettent d'irriguer en réutilisant l'eau pluviale et en préservant les nappes phréatiques et les cours d'eau.
  • Le service rendu par l'agriculteur (dépollution, absorption du CO2) justifie que la collectivité consente des efforts pour développer l'irrigation.

 

Je signe cette pétition et je demande :

  • la gratuité de l’eau brute ;
  • la création de retenues collinaires, qui permettent d'irriguer en réutilisant l'eau pluviale et en préservant les nappes phréatiques et les cours d'eau, sur le modèle du département du Lot-et- Garonne ;
  • la gestion des volumes d’irrigation prélevés dans les cours d’eau par débit et non par volume : le même volume de prélèvement aura des répercussions complètement différentes selon le débit de la rivière d’origine. Il faut donc adapter la loi à l’environnement au lieu de fixer arbitrairement un volume !
  • la suppression des taxes liées à l’irrigation. Le principe «pollueur-payeur» signifie aussi : «dépollueur - non payeur» ou même «dépollueur - payé».

 

Si vous souhaitez signer cette pétition, contactez le bureau régional au 04 67 47 52 30 ou au 06 95 91 52 43

 

 

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