Comme de toute évidence, après le 11 mai le déconfinement n’est pas certain ou du moins sous certaines conditions, nous avons alerté le Préfet de la Mayenne sur le besoin de reprendre rapidement le piégeage et les tirs de ragondins et de rats musqués.
En effet, ces animaux prolifèrent très vite, provoquent de graves dégradations sur les structures hydrauliques notamment. Ils font également des dégâts au niveau des cultures proches des lieux humides. Ils peuvent aussi être à l’origine de graves problèmes sanitaires, en étant notamment porteurs de la leptospirose. Ces maladies peuvent atteindre gravement les animaux et les humains. Les piégeages et les tirs peuvent se réaliser avec une seule personne sans problème.
Concernant les blaireaux qui ne peuvent pas être chassés entre le 15 janvier et le 15 mai. Il sera compliqué de respecter la distanciation sociale après le 15 mai pour le chasser car il faut être au moins deux personnes. Il faut sérieusement étudier la façon de faire. Nous avons demandé au Préfet s'il était possible d'autoriser momentanément le piégeage car le blaireau génère également des dégâts sur les cultures, les infrastructures et diffuse des maladies.
Le 15 mai la préfecture nous a répondu en précisant qu’à partir du 12 mai les manœuvres de destruction des ragondins et des rats musqués pouvaient reprendre à condition d’être moins de 10 et d’appliquer les gestes barrières. Le blaireau ne fait pas partie des espèces susceptibles de causer des dégâts et ne peut donc être détruite par piégeage. Cette espèces est chassable soit à tir pendant la période d’ouverture générale soit à courre par la vénerie sous terre. Le blaireau peut faire l’objet de mesures administratives de régulation en application de l’article L. 427-6 du code de l’environnement, sous l’autorité d’une lieutenant de louveterie. Les moyens utilisés sont le plus souvent le tir de nuit ou le piégeage par collet à arrêtoir.