Catherine Laillé, présidente de l'ONEP et de la Coordination Rurale de la Loire Atlantique continue d'alerter les médias sur la situation critique du porc. Elle n'hésite pas à faire part de sa situation pour servir la cause des éleveurs et communiquer sur leurs difficultés.  Voir le reportage de France 3 Pays de Loire diffusé lundi 17 Août à 19h.

 

Bigard et la Cooperl refusent encore aujourd'hui de revenir au marché au cadran tant que le kilo de porc préconisé par l'Etat sera à 1,40 €. Catherine se retrouve donc comme beaucoup d'éleveurs avec des porcs sur les bras qui perdent leur valeur à mesure qu'ils dépassent les 110 kg. Dans ces cas là, les porcs sont vendus entre 2 et 9 centimes de moins.

"Si le marché du porc a pris cette tournure, explique la présidente de l'ONEP, c'est que l'Europe est en surproduction". Des pays comme l'Allemagne et l'Espagne produisent bien plus que la France. Des portes se sont fermées pour écouler leur production porcine comme la Russie depuis la décision de l'embargo. Les pays en surproduction bradent alors leur viande de porcs à des prix insoutenables sur d'autres marchés comme celui français.

"Le juste prix, martèle Catherine Laillé, c'est 1,60 € ! Et il n'y aurait pas grande répercussion sur le consommateur." En effet, ce dernier consomme 32 kg de porc par an, or une augmentation de 20 centimes induirait une dépense supplémentaire de 6,40 € par an pour acheter de la viande de porc.

La viande de porc n'est pas régulée par l'Union Européenne mais la solution est européenne. C'est pourquoi l'ONEP et la CR appellent tous les éleveurs à venir manifester à Bruxelles pour défendre cette position le 7 septembre prochain.

 

Renseignez vous auprès de vos animateurs régionaux ou départementaux pour réserver votre place dans les bus affrétés spécialement pour l'évènement du 7 septembre à Bruxelles (prise en charge gratuite).

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