Suite au courrier envoyé le 30 mars par la Coordination Rurale 53 et 44 pour soutenir les horticulteurs et les pépiniéristes dans la vente de leurs plants et semences, des précisions se font jour. La commercialisation de plants et semences potagères à visée alimentaire est autorisée.

Déjà lors des questions d'actualité au Gouvernement qui se sont tenues le 1er avril 2020 au Sénat, la secrétaire d'Etat Agnès Pannier-Runacher a affirmé que "les plants potagers seront considérés comme un achat de première nécessité" nous rapporte Elisabeth Doisneau, sénatrice de la Mayenne.

Interpellés sur la question des mesures prises concernant la commercialisation des semences et plants les services de l’État précisent que dans l'objectif de préserver l'alimentation pour l'ensemble de la population et de permettre notamment aux particuliers qui disposent d'un jardin de cultiver leurs propres fruits, légumes et plantes aromatiques, il est autorisé ce qui suit :

- la commercialisation des semences et plants pour les activités professionnelles, pour l'ensemble des semences et plants (fournitures nécessaires aux exploitation agricoles, mentionnée à l'annexe du décret précité);

- la commercialisation des plants potagers à visée alimentaire (légumes, petits fruits, aromatiques) sous divers modes : - sur les marchés ouverts autorisés par dérogation en vertu des dispositions de l'article 8 point III du décret précité ; - via des dispositifs de type drive ; - via la vente dans les rayons de jardineries déjà ouvertes car ayant une activité animalerie, ou plus généralement par tout établissement autorisé à recevoir du public pour les activités figurant en annexe du décret précité.

Les élus de la Coordination Rurale se réjouissent de cette décision et de l'élargissement des possibilités de vente aux particuliers par les horticulteurs et pépiniéristes.

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