La Coordination Rurale de Lozère a invité le préfet, ainsi que madame Delsol, directrice de la DDT à se déplacer ce vendredi 19 août 2022, sur la propriété de monsieur Messonier, au sujet de la problématique des rats taupiers. Si monsieur Castanet était directeur de la Chambre d’agriculture de Dordogne par le passé, il n’avait apparemment pas connaissance de cette problématique, pourtant bien présente sur le territoire lozérien depuis une vingtaine d’années. Madame Delsol a brièvement exposé les études sur la stérilisation et la réduction de la taille des testicules des rongeurs mâles afin de réduire leur reproduction. Si nous pouvons saluer l’écoute attentive de nos deux interlocuteurs, nous n’avons pu que constater leur méconnaissance de la question. D’autres départements sont tout autant impactés par ce phénomène, notamment le secteur du Cantal et la Haute Loire. En Margeride, les sols sont sableux, et nous voyons apparaître des mauvaises herbes après le passage des rongeurs. Cela induit une perte de production fourragère importante. De plus, les galeries souterraines qu’ils creusent provoquent un effondrement intérieur des terrains, accentué par le piétinement des bovins. Enfin, le retournement de la terre se retrouve dans nos récoltes. Cela abîme nos outils de récolte et la valeur du fourrage est diminuée par la présence de cette terre qui le souille. Il apparaît qu’en l’état des choses, il n’y ait pas de solution à ce jour pour cette problématique régionale. C’est pourquoi la CR48 a insisté sur la transparence des expérimentations menées à ce jour sur le site de l’INRAE dans le Cantal, en lien avec l’étude présentée par Mme Delsol. Le débat s’est ensuite orienté sur un point sur la sécheresse ainsi que sur l’augmentation des charges des agriculteurs.

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