La CR48 s'inquiète du plan national loup, signé le 16 mai dernier, qui tente de faire cohabiter le loup et l'élevage alors que l'expérience prouve que cette cohabitation n'a jamais fonctionné !



Une incompatibilité évidente

Une étude commandée par l’Europe en 1997 sur les grands prédateurs indiquait déjà clairement l’incompatibilité entre carnivores et élevage :
« il faut prévoir des secteurs de priorité majeure, où la conservation des grands carnivores est l’objectif principal. Dans cette zone sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. »
Depuis quelques années, une « conscience environnementale » a conduit les pouvoirs publics à préserver certaines espèces de prédateurs. C'est le cas du loup, qui a proliféré, au point de devenir nuisible à l’activité pastorale : le nombre d’attaques répertoriées est passé de 2 680 en 2008 à 4 913 en 2011 ! Sans compter les éleveurs qui ne font pas expertiser les cadavres attaqués par des prédateurs car cela représente une perte de temps sans garantie d’indemnisation.


Des solutions de bons sens

Constater l’apparition du loup à l’aide d’une vidéo ne sert à rien ! Il faut se tourner vers de véritables moyens d’action ! La CR48 demande l’instauration de zones de pastoralisme indemnes de loups, où des tirs défensifs pourront être faits dès l’approche du loup.
Le loup est un prédateur de l’homme, faut-il attendre un drame, comme cela a été le cas de cette randonneuse avec les vautours, pour que la question du loup soit réellement étudiée ? Car non, le loup ne s’est toujours pas transformé en herbivore,


La nouvelle espèce en voie de disparition : les éleveurs

Les éleveurs touchés par les attaques de loup voient leur travail réduit à néant. Au delà des pertes immédiates, il faut également compter l’état de stress des brebis ayant subi une attaque avec pour conséquence des avortements ou infertilités.
Les pertes économiques sont énormes ! La CR demande que les dommages collatéraux soient également considérés dans l’indemnisation. En cas d’attaque, la CR48 demande aux services de l'Etat une plus grande réactivité dans la réalisation des expertises conduisant aux indemnisations, chacun prendra ses responsabilités.

 

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