Dans le but de reverdir, Réseau Ferré de France doit compenser les terres utilisées pour la construction de la ligne TGV par d’autres espaces. En effet, les départements du Gard et de l'Hérault sont concernés par le contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier, et c'est la société Oc’ Via, filiale de Bouygues qui est chargée de gérer ces compensations environnementales.

 

Elle doit trouver environ 500 hectares. Pour 1 hectare d'ouvrage, Oc'Via doit compenser par 3 à 6 hectares de terres agricoles.



Double peine pour les producteurs


Ces mesures compensatoires environnementales constituent une double pénalité pour l’agriculture. D'une part, des agriculteurs se voient expropriés de leurs terres et d'autre part, les vignes ayant un coefficient de compensation de 2,5 sont privilégiées pour la compensation par rapport à la lande, qui elle a un coefficient de 1.
Pour la CR30 et la CR34, il est clair que cette société cherche à acheter un maximum de vignes, qui ont un plus gros coefficient, pour compenser les espaces dans le but d’acheter moins de surface. Cependant, les prix d'achat pratiqués par Oc'Via sont au dessus de la valeur de ces terres et les agriculteurs qui auraient également pu être intéressés ne peuvent pas s'aligner.


La DREAL doit repenser les coefficients


La CR30 et la CR34 appellent la DREAL a revoir les coefficients de compensation afin de protéger les terres viticoles du département. Le potentiel viticole du Gard et de l'Hérault ne doit pas pâtir de l'extension du domaine ferroviaire. Des décisions politiques doivent également être prise afin qu'Oc Via ne puisse pas acheter de terres au-delà du prix du marché agricole, l'agriculture doit rester la priorité avant tout !

 



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