En Seine-Maritime, les agriculteurs sont soumis à toujours plus de contraintes :

- Les directives écologiques, louables dans leur intervention, mais incohérentes par leur nombre et leurs applications.

- L’essor urbain (ex : le projet d’un site de stockage de containers dans le Cauchois (2009) - la zone d’activité en milieu rural sur le plateau de Rouen (2012)) que la CR parvient parfois à contenir, et qui n’est pas une fatalité. Il faut protéger notre outil de travail pour nous et ceux qui nous succèderont.
- La politique de grands chantiers. L’Etat avait programmé une nouvelle ligne à grande vitesse entre Paris et Rouen. Les difficultés budgétaires ont repoussé le problème. Pour combien de temps ? A qui profitent ces projets ? Nous soupçonnons la SAFER de couvrir les actions des profiteurs.
- L’élevage laitier, emblématique de notre région, se meurt. Il faut réagir au plus vite !
- Le plus dangereux des écueils sera le non-renouvellement des générations. Il est devenu si difficile de vivre de son exploitation que certains d’entre nous sont obligés d’être pluri-actifs.


Comment la prochaine génération pourra-t-elle s’installer dans ces conditions ?


Il est urgent de réagir et de proposer des alternatives à l’intégration et à l’agrandissement des exploitations que le syndicat majoritaire nous impose comme projet ! Les très grandes exploitations ne sont pas cessibles; elles seront rachetées par des groupes de financiers et échapperont aux agriculteurs !


Si nous voulons maintenir le tissu social de la ruralité, il faut changer de gouvernance.

Dans la même catégorie

Normandie
Normandie
Normandie
Bretagne