Dans un communiqué de presse diffusé mi-octobre, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a informé que les avances des aides PAC 2023 seraient versées à partir du 16 octobre et en plusieurs versements pour une même exploitation.

En plus du retard des paiements verts, le gouvernement a annoncé que le montant des aides sera diminué, notamment l’écorégime, paiement à destination des exploitants agricoles de métropole qui s’engagent volontairement à mettre en place sur l’ensemble de leur exploitation des pratiques agronomiques favorables au climat et à l’environnement.

En milieu d’année, le montant de l’écorégime était basé sur trois voies d’accès et deux niveaux de paiement de l’ordre de 60 €/ha et 80 €/ha, l’agriculture bio y étant automatiquement éligible à hauteur d’environ 110 €/ha, sans oublier un bonus « haies ». Avec la baisse prévue par le gouvernement, le montant est fixé à 45,46 €/ha pour le niveau inférieur, à 62,05 €/ha pour le niveau supérieur et à 92,05 €/ha pour le niveau spécifique à l’agriculture biologique.

Mais les aides concernant l’écorégime ne sont pas les seules concernées par la diminution des montants :
– aide complémentaire au revenu pour les jeunes agriculteurs : 3 100 € au lieu de 4 469 € ;
– aide ovine : elle est 4 € inférieure au MUP annoncé dans le PSN, et est fixée à 19 € ;
– aide UGB bovine : le montant de base est fixé à 54 € et le montant supérieur est fixé à 98 €, ce qui est également inférieur aux MUP figurant dans le PSN, respectivement de 60 € et 110 €.

D’après le gouvernement, la réduction des montants s’explique par le « succès » de l’écorégime, qui dilue le montant annuel fixe de 1,684 milliard d’euros, soit l’équivalent de 25 % des paiements directs.

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