Geneviève De Brach, a représenté la filière équine et ses difficultés au Préfet de région le 13 mai 2020.

Centres équestres et autres structures

La reprise de l’activité cette semaine va se faire à 50% compte tenu des règles et contraintes . Le problème est que jusqu’à ce jour les salariés étaient pris en charge par le chômage partiel à partir du 11 mai les structures se retrouvent avec 100% de charges et une reprise partielle de leur activité à 50% pour certains et moins pour d’autres . Les structures qui accueillent des enfants de moins de 7 ans , des handicapés, ne peuvent pas reprendre cette partie de leur activité. Les cavaliers des écuries de travail ( débourrage , compétition) n’ont exercé que partiellement puisque les compétitions ont été supprimées. Les chevaux et poneys sont repartis dans les prés plutôt que de les garder dans les écuries au travail. Les compétitions sont supprimées, notamment l’Open Generaly à Lamotte Beuvron, Pernay, L’international d’attelage à Lignières …..ce qui qui représente pour les structures organisatrices et centres équestres une perte de 20 à 30% de CA . La Coordination Rurale est très inquiète, de la baisse de niveau de revenus prévisibles dans certaines parties de la région. Il ne faut pas oublier que le cheval relève d’une activité de loisirs et sera donc une première a être pénalisée par une baisse de revenu.

Fonds de solidarité régional (FSR)

La Coordination Rurale s'interroge sur le très faible nombre de dossiers déposés. En effet seulement deux dépôts de dossiers. Il faudrait en connaître la raison.

L’aide de l’état à venir : Il a été annoncée 30 millions d’euros, peut être 20 millions d’Euros , voir 15. Nous nous interrogeons sur l'enveloppe réelle. Cela reste peu, 85€ par cheval dont est propriétaire la structure, si on se base sur 20 millions d’€.

Une partie du  FSR n'est accessible qu'aux structures ayant des salariés.

Les courses

Elles ont repris à huis clos, 3 hippodromes sur 10 dans la région ( Chartres , Lignières et Tours). Une redistribution des courses a lieu, mais dans la région il y a un grand nombre d’hippodromes qui dépendent de fédérations de courses extérieures . Donc des courses sont redistribuées hors région Centre Val de Loire. Le nombre de paris sera en baisse vraisemblablement car ils se feront uniquement en ligne. Important les courses sont fédérateurs du fonds Eperon qui finance une partie de la filière équine.

L’élevage

Uniquement, 50 à 60% des saillies ont étaient réalisées par rapport aux années passées . Elles devraient reprendre car une partie des naisseurs ne sont pas professionnels Les épreuves d’élevage vont reprendre à huis clos. Les ventes sont proches de 0. Chaque cheval non vendu , coûte jusqu’à 800€ à son propriétaire par mois s’il est resté au travail pendant les 2 mois .S’il veut le vendre, il ne doit pas arrêter le travail, et sans compétition difficile de le vendre. On espère que les propriétaires ne vont pas vendre leurs chevaux , car cela engendrerait une offre trop importante sur un marché déjà difficile. Sans compter qu’un grand nombre de chevaux et de poneys de centres équestres se retrouvent sur le marché du fait de la non reprise d’un certain nombre d’entre eux.

Activités annexes

Du fait de la suppression des randonnées , des sorties nature, des compétitions d’endurance . Les chevaux ne vont reprendre l’entraînement que maintenant, cela représente un chiffre d’affaires quasi nul pour toutes les activités annexes comme maréchalerie, ostéopathie, sellerie, dentistes depuis 2 mois

Conclusion

Il est important que la région soutienne la filière plus qu’elle ne le faisait auparavant. En effet, la région Centre val de Loire est la dernière région en termes de montant d’aides même si on sait que la région et ses élus sont des soutiens indéfectibles pour notre filière équine.

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