En réponse à l'article de la journaliste de l'Echo républicain parut le 21/05/2018, Philippe Ribault Président de la Coordination Rurale du Centre-Val de loire, tient à répondre et à apporter quelques précisions.

BILLET D'HUMEUR

Madame Déborbe bonjour, Je n'ai pas l'honneur de vous connaître, mais je voulais réagir à votre article qui une fois de plus charge la "musette" psychologique des agriculteurs. Nous lisons avec intérêt une partie de votre article, mais nous trouvons avec force que vous oubliez de mentionner et de développer le facteur le plus important de la disparition des perdrix grises et autres oiseaux sauvages en plaines, en bois et près des maisons d'habitation. Nous voulons parler des busards de toutes espèces (busard saint-martin, busard cendré, busard de buffon...). Certes nous savons que ces rapaces sont protégés par Bruxelles mais force est de constater que depuis qu’ils ont été relâchés par des associations, toutes les espèces que vous citez dans votre article sont attaquées régulièrement par ces oiseaux qui sont plus forts qu'eux y compris des pigeons et tourterelles. Ces attaques faites par ces prédateurs sont régulièrement constatées par toute personne qui observe sérieusement la nature. Mes 61 années d'expérience me permettent d'affirmer ce que je viens de vous écrire. Cependant nous sommes conscients que l'agriculture que nous pratiquons ne veut pas et ne doit pas subir d'attaques de pucerons sinon c’est le "casse-croûte" de nos perdrix s'en trouve pénalisé. Pour revenir sur la "musette" psychologique, je voudrais une nouvelle fois mettre en garde les journalistes papiers et télévision : arrêtez chacun de votre coté de faire porter (ou peser) toute la misère du monde sur nos épaules d'agriculteur. Un grand mal-être touche notre profession par le manque de rentabilité de notre activité et toutes les choses fausses dont la société nous accuse. C'est avec plaisir que nous pourrions vous rencontrer ou vous inviter une journée dans une ferme afin de vous faire vivre les nombreux domaines d'activité que nous devons surmonter chaque jour de l’année sans exception. Je connais certains journalistes de l'Echo, de par mes responsabilités et je suis abonné à votre journal depuis 30 ans.

Philippe RIBAULT,

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