Après l’annonce de la Cour des comptes de préconiser la réduction du cheptel bovin pour cause de production de méthane trop importante, l’arrivée du loup en Deux-Sèvres est une mauvaise nouvelle pour nos éleveurs.
Si, pour certains, il est temps de prendre à bras le corps la cohabitation entre le loup et les troupeaux, et que sa présence est une réalité géographique et écologique, la Coordination Rurale 79 fait remarquer que le loup est une espèce carnivore, et qu’il causera de façon certaine des dégâts à nos élevages, particulièrement aux brebis.
C’est un nouveau problème dont nous, agriculteurs, éleveurs, nous serions bien passés ! En effet, si la prédation est indemnisée (et encore, sous conditions !), le temps passé pour la protection et la surveillance des troupeaux entraîne indéniablement un surcoût de travail, des heures, et un stress supplémentaire, alors même que nous sommes déjà surchargés de travail. Et que d’argent public dépensé !
Pour la Coordination Rurale 79, la cohabitation entre le loup, les troupeaux, et les éleveurs n’est pas possible !
