Photovoltaïque : On éteint la lumière !

Nathalie Kosciusko Morizet, Christine Lagarde et Bruno Le Maire ont récemment précisé le futur cadre de régulation du photovoltaïque :

  • Quota de puissance installée de 500 MW par an sur le territoire ;
  • Baisse immédiate des tarifs de 20 %, avec révision trimestrielle des barèmes de rachat à partir de mars 2011 pour s'adapter à la baisse des coûts des équipements estimée à 10 % par an ;
  • Lancement d'appels d'offres pour les projets dépassant 1 000 m2 (ou 100 kWc), avec exigences environnementales.

Les nouvelles propositions de l'administration deviennent d'une telle contrainte pour les porteurs de projets qu'on peut se demander si elle n’a pas décidé de tuer dans l’œuf ce qu’elle vient de concevoir.

Alors que de grands espoirs avaient été fondés sur l'énergie solaire, avec 719 MW raccordés en 2010, portant la puissance française à 1025 MW, il était assez légitime que les agriculteurs s'intéressent à cette production. Certains secteurs comme l'élevage disposent de bâtiments et de terrains qui auraient pu servir de supports à ces projets solaires.

Les tarifs de rachat proposés par l'administration n'ont cessé de baisser. L’arrêté d’août 2010 a entériné une réduction de 12 % des tarifs précédant l'annonce actuelle d'une réduction de 20 % en mars 2011 !

Sachant que l'instruction des projets s'échelonne sur une période de deux ans, certains agriculteurs ont dû engager financièrement des frais d'études et de dossiers pour lesquels ils ne donneront aucune suite en raison des nouveaux barèmes de rachat.

Devant autant d'irresponsabilité et d'incompétence, la CR et l’OPG appellent les agriculteurs à redoubler de méfiance à l’égard des appâts subventionnés et des propositions contractuelles qui fleurissent.

Contacts presse :
Jacques Commère – Responsable OPG – 06 74 44 02 06
Aurore Demarigny – Chargée de Communication – 06 76 52 01 03

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