Lors de l'annonce de ce futur carburant agricole, le GNR, l'OPG et la CR avaient communiqué sous le titre : « GNR, la double peine pour les agriculteurs ». On ne croyait pas si bien dire à l'époque.
Il est avéré que pour les utilisateurs, ce nouveau carburant aura plus d'inconvénients que d'avantages par rapport au précédent. Devant le sacro-saint devoir de laisser l'atmosphère pure, les agriculteurs étaient prêts à subir quelques désavantages.
Mais comment comprendre que nos voisins belges, allemands et suisses, souvent plus versés que nous dans les mesures environnementales, n'aient pas adopté cette mesure dans leur plan national d'énergie renouvelable (EnR) ?
Il existe en effet dans certains pays un carburant non additionné d'ester qui n'a pas les inconvénients de saisonnalité du GNR, il se stocke parfaitement et respecte la contrainte européenne de taux dégagement de soufre.
Les promoteurs des biocarburants auraient-ils tiré une balle dans les pieds de leurs collègues agriculteurs qui n'utilisent que 10 % du fuel national, alors que la grande majorité de ce carburant est utilisée par nos concitoyens en combustible pour leur chauffage ?
