C'est, d'après un document de travail de l'Agence européenne de l'environnement, la part de l'eau d'irrigation qui ne retourne pas dans le processus naturel de circulation. C'est sur cette base que l'agence considère donc que les 24 % d'eau consommés par l'agriculture sont le principal problème en matière de gaspillage de l'eau en Europe.
A contrario, que dans certaines régions de l'Union, près de 30 % de l'eau soit perdue dans le réseau d'eau potable des habitations n'est pas considéré comme un souci majeur, puisque cette eau retourne dans la terre ! Avec une telle attitude, il est donc logique que se profile une nouvelle taxation des prélèvements d'eau pour l'irrigation. Mais le simple bon sens commande de s'interroger : est-ce que le cycle de vie des plantes, qui pompe l'eau du sol pour leur croissance et en rejette une grande partie dans l'atmosphère, constitue une « confiscation » de l'eau ?
