Lors de leur conférence de rentrée, la Coordination Rurale et l’Organisation des Producteurs des Grains ont regretté le manque d’ambition dans les orientations remises par la présidence française à ses partenaires européens pour le bilan de santé de la PAC.

Elles n’y retrouvent pas les propositions faites par Nicolas Sarkozy en septembre 2007 au SPACE et en février 2008 au Salon de l’Agriculture. Le Président de la République appelait alors de ses vœux une véritable refondation de la PAC fondée sur la préférence communautaire et la fin de l’asservissement à l’OMC.

La France est aujourd’hui bien loin de cette vision de rupture de la PAC et se contente d’aménagements mineurs qui ne permettront pas de construire une agriculture durable, à travers le maintien des quotas laitiers par exemple.

Dans le secteur vital de l’élevage bovin et ovin, la crise de la fièvre catarrhale n’est pas prise au sérieux par la Commission européenne et la France. La gestion de la campagne de vaccination est tout à fait inadaptée : l’apparition de deux variantes de la maladie n’a pas en effet été suffisamment anticipée.

Cette question essentielle de la PAC ne doit pas faire oublier que le combat de l’OPG pour l’ensemble des agriculteurs floués dans l’affaire ITCF/UNIGRAINS va continuer lors du procès des responsables syndicaux impliqués du 1er au 17 octobre prochain devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris.

Enfin, la CR participera aux élections prud’homales du 3 décembre prochain, afin de répondre aux attentes de l’ensemble des agriculteurs employeurs de main d’œuvre.

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