L’échec prévisible des prochaines négociations de l’OMC est une bonne nouvelle pour l’agriculture. Il est certain qu’un nouvel accord, même a minima, serait venu aggraver la situation déjà complexe des échanges agricoles entre les pays. En outre, cet accord aurait constitué un nouvel obstacle à la sortie de l’agriculture de l’OMC.

Aujourd’hui, « l’exception agriculturelle » est d'autant plus nécessaire que manifestement c'est à cause de l’agriculture que les négociations sont bloquées pour les autres secteurs.

Compte tenu des enjeux considérables qu’elle représente à l’échelle de l’humanité, l’agriculture ne saurait être la variable d’ajustement nécessaire pour libéraliser les échanges des biens et des services.

C’est pourquoi la seule issue réaliste est de promouvoir « l’exception agriculturelle » que réclame la CR depuis 1992.  Il faut confier la question agricole à un organisme dépendant de l’ONU comme la FAO, car l’avenir de l’agriculture est beaucoup plus lié aux questions vitales de la souveraineté alimentaire et du développement qu’à la libéralisation des échanges dans le monde.

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