Originaire d’Asie, la punaise diabolique a été identifiée pour la première fois en France en 2012 et touche l’ensemble du territoire. Entraînant des fruits durs comme de la pierre, les baisses de rendement peuvent être considérable principalement en arboriculture et en maraîchage. Même si des solutions existent, elles ne sont pas suffisamment efficace pour diminuer les attaques.

 

Qu’est-ce que ce ravageur ?

La punaise diabolique peut être confondue avec d’autres espèces de punaises européennes de la même famille, mais elle possède des caractéristiques particulières pour la différencier :
– absence d’épine sous l’abdomen ;
– antennes foncées avec un anneau clair ;
– taches brunes allongées sur les membranes des ailes antérieures ;
– alternance de blanc et de noir sur les côtés de l’abdomen en face dorsale ;
– quasiment aucun poil sur la face dorsale.
Elle est de grande taille (12-17 mm de long et 7-10 mm de large), et de couleur brune grisâtre tirant parfois sur le rougeâtre avec une ponctuation foncée.

 

Quelle solution face à ce ravageur ?

Il s’agit d’un insecte piqueur-suceur qui cause des dégâts notamment sur les fruits, les rendant durs comme de la pierre. Les principales cultures touchées sont l’arboriculture, le maraîchage, la viticulture et les grandes cultures. Par endroits, les pertes sur des vergers de poiriers sont estimées à plus de 40 % cette année.
Sans oublier que ce ravageur entraîne des surcoûts au moment de la récolte et lors du conditionnement dans la mesure où il faut être vigilant à ce que les fruits piqués ne se retrouvent pas chez le consommateur final.
Il n’existe aucun produit phytosanitaire pour lutter efficacement contre ce ravageur. En effet, la suppression de produits phytosanitaires a un impact considérable et les nombreuses applications des solutions alternatives pour pouvoir être efficace engendrent un surcoût qui est loin d’être négligeable ! Même si des solutions alternatives (piégeage…) existent, elles ne montrent pas une baisse du risque et des attaques.

C’est pour ces différentes raisons que la section Fruits et Légumes de la Coordination Rurale demande qu’une solution alternative économiquement efficace soit rapidement trouvée pour la survie des cultures et, une fois de plus, qu’aucun produit de traitement ne soit supprimé dès lors qu’il n’existe aucune alternative efficace et économiquement abordable.

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