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La décision annoncée hier par le gouvernement d’activer la clause de sauvegarde pour suspendre l’autorisation de culture du seul maïs OGM autorisé jusqu’ici en France doit être considérée comme une bonne nouvelle. Malgré la puissance et les interventions éhontées du lobby semencier, c’est bien l’avis du comité de préfiguration de la Haute Autorité qui l’a emporté.

Le 11 janvier 2008 fera date dans l’histoire pour :

  • les consommateurs qui constatent que la garantie de la sécurité alimentaire est bien une préoccupation de premier rang en France ;
  • l’environnement qui ne court plus le risque d’une pollution biologique irréversible qu’aurait pu causer une généralisation précipitée de la culture de ce maïs insuffisamment éprouvé ;
  • les maïsiculteurs qui échappent à la casse du prix de leur produit préservé de la concurrence des maïs OGM américains à bas prix et qui n’ont plus à s’inquiéter des risques de pollution des autres cultures non OGM ;
  • l’Europe qui, grâce à l’impulsion française, va pouvoir reconsidérer ses positions de soumission à l’OMC en rétablissant une politique agricole axée sur sa véritable souveraineté alimentaire.

La prochaine étape importante  sera la discussion parlementaire sur le projet de loi OGM. La Coordination Rurale continuera de veiller à ce que la future loi respecte toutes les règles de prudence nécessaire. Elle sera particulièrement attentive à ce que la responsabilité en cas de dommages causés par la dissémination n’incombe pas aux agriculteurs qui cultiveraient des OGM mais à l’auteur et au metteur en marché des semences génétiquement modifiées.

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