Dans le cadre de la lutte contre la flavescence dorée, qui touche les vignes, un arrêté préfectoral vient de rendre obligatoires les traitements insecticides anti-cicacelle. La CR33 tire la sonnette d'alarme sur les risques sanitaires encourus par l'applicateur de ces produits et demande que des précautions soient prises.
La Flavescence dorée est une maladie de quarantaine. En conséquence, un réseau de suivi est effectué sur 256 parcelles en Gironde. La DDTM a indiqué le dépassement du seuil sur 2 parcelles (2 cicadelles sur 100 ceps). Dans ces conditions, il est effectivement nécessaire de réagir, mais la solution mise en place n'est pas assez sûre !
En mars dernier, Bernard Bouchon, président de la CR33, alertait déjà des dangers des traitements par insecticides anti-cicacelle, lors de la commission départementale "Flavescence dorée" organisée par la DDTM.
Au vu des risques sanitaires de ces traitements pour l'applicateur, il serait plus judicieux de fonctionner avec un prestataire de services qui traiterait à grande échelle un secteur précis dans un laps de temps réduit. Cela éviterait ainsi l'exposition de multiples applicateurs aux molécules phytosanitaires utilisées. La prise en charge de ces frais pourrait être effective grâces à des fonds de la PAC (2ème pilier).
Cette proposition a semblé séduire le député européen Alain Lamassoure. La CR33 espère voir rapidement ses préconisations mises en place !
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Pour lire l'arrêté préfectoral rendant obligatoire le traitement, cliquez ici.
