Suite à sa réélection en tant que députée du Jura, nous avons sollicité Danielle Brulebois afin d’échanger sur la cause agricole et sur les points de vigilances locaux, départementaux et nationaux.

L’actualité bien particulière de ces derniers mois a porté la discussion. En effet, la sécheresse éprouvante de cette année a influencé les feux qui ont ravagé plus de mille hectares dans les forêts du Jura. La solidarité des paysans envers les pompiers a permis d’atténuer la propagation des feux puis de les éteindre. Notre députée s’est montrée admirative par rapport à cette entraide très présente dans notre profession. De plus, cette sécheresse a touché directement les détenteurs d’animaux qui ont manqué de fourrage. Nous avons expliqué que la plupart des agriculteurs ont entamé leurs réserves de cet hiver. Il y a en quelque sorte une épée de Damoclès au-dessus de la tête des agriculteurs. Nul ne sait quelles seront les conditions météorologiques ni comment vont être les stocks de fourrages d’ici la fin de l’année. Heureusement, l’année dernière a été riche en fourrage, ce qui a permis de combler le manque actuel.

D’ailleurs, nous avons indiqué que les agriculteurs sont en première ligne face à ces aléas climatiques. Ce qui appuie notre position sur la gestion de l’eau. Capter et stocker l’eau permet aux agriculteurs d’allier enjeu environnemental et budgétaire. Nous voulons de l’eau pour pallier les sécheresses afin d’éviter les aides.

Un autre sujet d’actualité, de plus en plus récurrent dans nos pâturages est le loup. Notre députée prend le sujet au sérieux et entend la détresse des éleveurs.

Nous avons également abordé la difficulté pour notre profession à trouver de la main-d’œuvre. Dans le Jura, cela se fait ressentir dans les vignes. Les vendanges de cette fin d’été l’ont encore démontré. Mais ce problème n’est pas qu’associé au Jura mais généralisé au niveau national, et pour beaucoup d’autres filières.

Notre députée nous a également questionnés sur le chèque alimentaire et a indiqué que les idées de notre syndicat à ce sujet sont louables. Nous voulons que ce chèque permette l’achat de produits issus de l’agriculture française, bruts ou faiblement transformés, frais, surgelés, en conserve, issus de tous les modes de production et dans tous les points de vente (épicerie, indépendant, marché de plein vent, GMS, etc).

Ce fonctionnement permettrait d’avantager non seulement les consommateurs mais également les producteurs.

Pour finir, la CR tient à remercier tout particulièrement notre députée, attentive aux besoins des agriculteurs, dans son soutien dans la tribune contre l’activisme violent et radicalisé à l’encontre de la profession.

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