Face aux dégâts de plus en plus nombreux des makis et roussettes, la CR 97-6 a saisi le Préfet.
Les makis et les roussettes sont des espèces animales protégées et les emblèmes (pour ne pas dire mascottes) de notre île. Pour autant, ces deux espèces occasionnent des dégâts considérables sur les cultures : 40 % de pertes en arboricultures sont des dégâts courants, et en ce moment nous observons des pertes de 60 à 70 %. La culture n'est ainsi plus rentable.
Ces pertes ne sont pas indemnisées aux agriculteurs, car il ne s'agit ni de catastrophes naturelles, ni de dégâts de gibiers et nuisibles. La volonté de protéger l'environnement, et ces espèces rares sont tout naturellement encore plus à protéger, ne doit pas se faire au détriment de nos exploitations, de notre revenu, et donc de notre économie. C'est ensemble que ces deux sujets doivent progresser.
C'est pourquoi la CR 97-6 demande aujourd'hui :
- de mettre en place un barème d'indemnités pour les agriculteurs victimes des dégâts de ces deux espèces ;
- de mettre en œuvre des subventions à la mise en place de moyens de protection (filets de protection, effarouchement...)
- et dans les cas extrêmes, de mettre en place des prélèvements sur la population visant à diminuer localement la pression, comme cela se fait d'ores et déjà pour le loup en métropole.
