La principale qualité d’un agriculteur est incontestablement sa faculté d’adaptation. Il faut pouvoir encaisser les aléas climatiques, les contraintes sanitaires et administratives, les accidents et les coups de malchance… Se coucher le soir, après avoir entrevu une famille qui est, malgré elle, sacrifiée sur l’autel de l’agriculture et se dire que ça ira mieux demain… Tout ceci était encore possible il y a quelques semaines, mais la profession s’essouffle face aux attaques toujours plus déraisonnées des néo-ruraux qui veulent une campagne aseptisée, vidée de son âme dont nous faisons partie.
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