Plus d’une soixantaine d’agriculteurs et personnes désireuses de défendre l’élevage limousin se sont mobilisés mardi soir à l’abattoir de Limoges pour affronter une vingtaine de végans et dénoncer les propos mensongers et diffamatoires qu’ils véhiculent à l’encontre du monde agricole et en particulier de l’élevage.
Des tensions se sont rapidement fait sentir et des échanges musclés ont eu lieu entre les éleveurs et ces quelques dictateurs du « bien manger » lors de la mise en place de nos banderoles. Pour des individus défenseurs du bien-être animal, qui se disent non violents, nous avons pu remarquer que certains n’ont pas hésité à se déplacer munis d’armes de poing, tandis que nous, paysans, nous étions armés juste de nos banderoles et notre barbecue. « Casser » du paysan doit faire partie de leurs prérogatives...
Des éleveurs de la Coordination Rurale de Corrèze ont rapidement pris en charge d’une main de maître la gestion du barbecue et la cuisson de la viande. Ils nous ont permis de déguster une viande savoureuse face aux végans, qui ont été contraints de se retirer plus loin, incommodés par notre pique-nique improvisé.
Quel ne fut pas notre étonnement de voir les forces de l’ordre qui commençaient à s’équiper de casques, de matraques, de boucliers et surtout de bonbonnes de gaz lacrymogène! Leur chef ayant soi-disant reçu des ordres... Nous avons rétorqué que nous sommes une profession qui travaille beaucoup, pour gagner peu, et qui fait tout de même vivre directement 7 actifs pour un agriculteur ! Si à Limoges, capitale de la Limousine, et premier département ovin de France, on veut nous dégager plutôt que la bande de fainéants, d’assistés, de sectaires et d’extrémistes que nous avions face à nous, c’est tout de même un comble! En résultera une période de très forte tension avec le préfet… Ici, on défend un outil (l’abattoir) et notre avenir et s’il le faut, on se fera charger et gazer ! Nous les avons repoussés loin de l’entrée et le froid et la faim réussirent rapidement à venir à bout des quelques anémiés restants.
Face à ces extrémistes, nous resterons unis pour défendre nos élevages, en particulier quand l’élevage français (premier cheptel bovin européen) est menacé par une multitude d’accords de libre-échange et que nous sommes déjà irréprochables sur les questions de bien-être animal !
Il est de notre devoir de leur faire front. Ils veulent notre perte ; nous devons leur faire face sans quoi seules leurs "idées" seront véhiculées sans aucune analyse dans les médias et influenceront sournoisement le peuple et les politiques ! La meilleure défense, c’est l’attaque. Nous ne lâcherons rien !
A consulter ci-dessous : les articles de presse et interviews Le Figaro.fr | L'Écho de Haute-Vienne | https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/22045974_472331309817392_6529900475604219074_n.jpg?oh=6d44988e23235068518a53a06d3393b2&oe=5A39B117 | France Bleu | France 3 | Flash FM
