La CR Limousin est profondément choquée par l'acte de vandalisme perpétré contre une plantation de pommiers en Corrèze. Solidaire de l'agriculteur victime, elle envisage de se porter partie civile dans cette affaire et espère que tout sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs.
Des motivations écologiques ?
S'il s'avère que des militants intégristes verts sont à l'origine des dégâts, ces personnes soit disant bien-pensantes ont véritablement touché le fond. Elles ont saccagé une plantation résistante à la tavelure, principale maladie du pommier. Ce verger aurait donc été bien moins traité que des variétés plus classiques. Leur ignorance de l'agronomie est une fois de plus démontrée.
Les responsables professionnels agricoles et les pouvoirs publics accordent déjà beaucoup de place à certaines associations écologistes au sein des instances de concertations en lien avec le monde agricole et ce qu'il en ressort c'est toujours moins de marge de manœuvre pour les producteurs.
Déjà trop de réglementation pèsent sur les producteurs
La CR Limousin a dénoncé le 20 mai dernier la surabondance de contraintes et de règles qui minent véritablement la profession agricole en organisant symboliquement un lâcher de biodiversité à la DREAL à Limoges. Les agriculteurs sont excédés par la réglementation qui les empêche de travailler. Aujourd'hui, même quand un producteur est en phase avec la réglementation, il se fait « taper dessus ». En pomiculture, il existe des impasses techniques qui ne peuvent se résoudre qu'avec l'emploi de produits phytosanitaires. Nous ne disposons pas encore du recul nécessaire pour mettre en œuvre d'autre méthodes.
Face à cela, il est urgent de prendre en considération l'intérêt des producteurs, de les défendre réellement et d’arrêter de regarder la production agricole par la lorgnette des filières.
