Développons les circuits courts, voilà ce qu'est venu annoncer, le ministre de l'Agriculture ce 20 novembre en Normandie. Dans sa valise spéciale plan de relance, nous avions une première enveloppe d'1,2 milliard pour moderniser les élevages et les abattoirs. Une deuxième enveloppe devant servir à financer les plans d'alimentation territoriaux qui permettent aux collectivités d'organiser les filières. Une troisième enveloppe pour développer les légumeries et les conserveries qui favoriseraient l'apport de produits locaux dans les cantines. Et une dernière, et pas des moindres, pour développer la culture de protéines sur les exploitations afin de gagner en souveraineté alimentaire et en compétitivité.

Pour finir, il a indiqué qu'un accord avait été passé avec les grandes surfaces pour donner plus de place aux produits locaux et frais dans les rayons. « Si le résultat ressemble à celui obtenu grâce aux États généraux de l'alimentation nous n'avons pas de souci à nous faire rien ne changera » ironise Yvette Laine, présidente de la CR Normandie, « revenir au local et se soucier de notre autonomie alimentaire est une bonne chose, mais il faut que nos cols blancs gardent les pieds dans la terre ou acceptent d'écouter le bon sens paysan, notre avenir en dépend. Si nous voulons que demain des jeunes s'installent sur les fermes, il faudra que leur travail génère un revenu décent, mais pas seulement ! Il faudra aussi alléger toutes ces contraintes qui ne cessent de nous tomber dessus. Sans cela, comment garderons-nous notre souveraineté alimentaire? ».

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