La section Cheval de la CR a écrit au nouveau ministre de l'Agriculture concernant les primes aux races menacées (PRM). La CR estime que la possibilité laissée aux Conseils régionaux de choisir les races éligibles au sein d'une liste nationale entraine des inégalités entre éleveurs. Puisque l’objectif est de maintenir ces races sur le territoire national, ces discriminations régionales sont à l’évidence contre-productives. Pour ces races menacées, chaque naissance compte, où qu’elle ait lieu.

Dans ce courrier la CR pointe également les retards de versements des aides dont les éleveurs équins sont aussi victimes notamment à travers les MAE (dont la PRM) et l'ICHN. Lors d'un échange avec la délégation ministérielle au Sommet de l’Élevage, il a été évoqué une réduction de la prime aux races menacées, à l’image des aides à l’agriculture biologique. Étant donné que les  éleveurs ont perçu des ATR intégrant cette aide, ces derniers se verront appliquer des retenues sur leurs prochains versements. Les éleveurs équins ne doivent pas être tenus pour responsables des retards pris par l’administration en ce qui concerne le traitement de leurs dossiers. De plus, ils subissent cette année, au même titre que les autres filières, les conséquences d’une sécheresse historique qui dégrade encore les trésoreries des exploitations. Le moment serait donc particulièrement mal choisi pour leur appliquer des pénalités qu’ils ne méritent pas.

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