À l’occasion du quatre-vingtième anniversaire de l’appel du 18 juin du Général de Gaulle depuis Londres, se discute aujourd’hui à l’assemblée nationale une augmentation de pension pour les agriculteurs, soit de passer de 75 % à 85 % du SMIC . La proposition concerne 290 000 bénéficiaires qui auraient une augmentation moyenne de 114 euros par mois.

Le coût se financerait par une hausse de taxe sur les transactions financières, qui sont actuellement de 0,3 % et celles-ci seraient augmentées de 0,1 %. Cela coûterait 407 millions d’euros.

Cette opération ne concernera pas tous les agriculteurs, car le champ sera réduit pour les bénéficiaires à 196 000 personnes qui ont un très faible revenu, pour un coût de 225 millions par an, en effet, les agriculteurs qui ont d’autres ressources seront oubliés.

Nous repartons donc à la case départ. C’est une véritable mascarade et de la poudre aux yeux. Loin d’être à la même échelle, comparable à une autre profession.

L’agriculteur retraité sera toujours tondu : il a procuré tout au long de sa carrière des produits de qualité à des prix discount et ne retire pas les fruits de son travail, pour jouir d’une retraite paisible.

Il faut trouver un financement, (comme la TVA sociale en taxant tous les produits d’importation), qui permette de revenir à l’échelle du SMIC et se rapprocher des autres catégories socio-professionnelles.

Une augmentation de retraite, peut-être ? mais pas pour tous les agriculteurs.

Xavier Palous, Président de la CR81

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