Nombreuses sont les difficultés rencontrées par les agriculteurs Martiniquais : premiers constats de notre agriculture et de nos questionnements face à tant d'opacité.

L'accès aux financements du plan FEADER demande une durée d'attente de 3 a 5 ans, avec une seule banque (soit-disant la banque des agriculteurs) qui traite les dossiers avec la DAAF... au vu des réponses on ne peut s'empêcher de se demander s'il n'y aurait pas un accord tacite entre les deux parties... reste à savoir qui tire les ficelles des décisions ?

Agriculteur est considéré comme une profession libérale : cela n'ouvre pas beaucoup de droits aux agriculteurs ! Les agricultrices n'ont pas accès aux congés maternité, les agriculteurs qui n'ont pas de revenus suffisants n'ont pas accès aux minima sociaux... Beaucoup d'agriculteur regrettent le fait qu'aucun plan de remplacement ne soit mis en place pour palier aux absences en cas de congés, accident et en cas de souci, les exploitations sont délaissées faute de solution.

En 2012, les loyers de fermages sont obsolètes et basés sur une production de tomates alors qu'il n'y a plus de producteurs de tomates en Martinique !

Nous sommes face à l'absence totale de juristes ou autres conseils pour la défense des agriculteurs. Nous rencontrons aussi des difficultés dans le financement de formations VIVEA pour les agriculteurs, qui paient pourtant leurs cotisations pour cela.
D'autre part, les coût des intrants matériels sont trop élevés : qui en bénéficie ?
Les jeunes en phase d'installation n'ont pas toujours accès aux terre ! Que font la SAFER et la CDOA ? A qui sont attribués les terrains agricole disponibles ?

Sur tous ces problèmes, la CR972 fera la lumière. Il était temps que la CR97-2 arrive !

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