Lundi 4 décembre, la CR25, représentée par Christian Bouhelier, Charles-Henri Cornet, Nicolas Bongay et Daniel Pépiot, président de la CR25, a rencontré l'attaché parlementaire de Fannette Charvier.

L'entretien convivial a duré 1h45.

Nous lui avons donné les bases de la Coordination Rurale : « des prix pas des primes », expliqué les avantages de la TVA sociale, revendiqué la libre commercialisation des céréales entre céréaliers et éleveurs sans passer par un organisme stockeur en lui indiquant que pour un élevage de porcs de taille moyenne il pouvait y avoir un gain de 15 000 € par an.

Nous avons abordé le problème de la fièvre catarrhale ovine en lui posant cette question : faudra-t-il trouver 27 vaccins pour les 27 sérotypes ?

Nous lui avons expliqué que nous demandions la liberté vaccinale. Les zones réglementées sont encore des contraintes de plus pour les agriculteurs qui en ont assez de devoir régulièrement faire face à une surtransposition de la réglementation européenne . Il est temps d’harmoniser les règles au niveau européen et d’en finir avec notre administration trop tatillonne qui fragilise les exploitations.

Nous lui avons donné comme exemple l'exploitation de Saint-Vit où 350 vaches étaient bloquées depuis 4 ans par l'administration pour des problèmes de cartes vertes.

Le problème du loup à également été évoqué : nous avons souligné que 10 000 moutons tués en 2017 c’était intenable pour les agriculteurs et qu'il fallait sortir le loup du traité de Berne, penser au bien-être animal et au bien-être des agriculteurs !

Le dernier sujet abordé fut le glyphosate. Pourquoi interdire le glyphosate en Europe si on laisse entrer des céréales OGM traitées au glyphosate avant la récolte pour en avancer le mûrissement ? C'est un non-sens ! De plus, quand les ONG comme Générations futures font des analyses sur les produits de consommation (céréales de petit-déjeuner) ils retrouvent un fort taux de glyphosate provoquant la méfiance des consommateurs alors que ces produits sont issus de l'importation !

La réglementation ne peut pas être d’interdire le glyphosate dans 3 ans pour la France et 5 ans pour l'Europe. Sinon, encore une fois, nous agriculteurs, seront victimes de concurrence déloyale instaurée par notre propre pays !

Pour conclure, nous avons proposé à Madame la députée de nous transmettre les sujets agricoles de l’Assemblée nationale afin que la Coordination Rurale du Doubs puisse donner un autre éclairage ! Nous l’avons également informée que nous serions ravis de la recevoir sur une de nos fermes pour approfondir les idées de notre syndicat.

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